Avant de commencer votre lecture de cet article sur les ouvrages de terrassements en permaculture, si vous voulez être sûr(e) d’avoir bien compris ce qu’est la permaculture et comment la mettre en pratique, découvrez notre guide complet gratuit 😉.
Guide du permaculteur débutant
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C’est quoi les travaux de terrassement en permaculture ?
Le mot terrassement peut faire peur, car il évoque immanquablement des images de chantiers avec des engins lourds, réalisables uniquement par des professionnels…bref un travail qui ne vous semble pas à votre portée.
Pourtant, réfléchir à vos besoins en travaux de terrassement est une étape incontournable de tout projet en permaculture.
Les travaux de terrassement regroupent en effet l’ensemble des travaux visant à modifier le relief de votre terrain pour servir vos objectifs comme aplanir une portion de pente pour créer un chemin, accueillir un point d’eau ou une terrasse de culture…
Ainsi, les premiers éléments auxquels penser lors de l’élaboration d’un bon design sont :
- les accès,
- l’eau,
- les structures, bâtiments, habitats
Or ces 3 éléments impliquent généralement, pour leur réalisation, des travaux de terrassement importants.
S’ils sont faits correctement, ces travaux vont permettre, de manière passive (sans consommation d’énergie en fonctionnement), de remplir des rôles primordiaux, notamment au niveau de l’eau qui est un élément clé dans la réussite d’un jardin en permaculture.
Bien pensés et bien réalisés, ces travaux seront alors en place pour des générations avec un entretien minime et constitueront les fondations d’un paysage durable et de l’abondance sur votre lieu…
Ces travaux seront à réaliser, selon leur échelle, de manière manuelle ou mécanique, par vous-même ou par des professionnels.
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Notre bureau d’études et nos équipes chantiers peuvent vous accompagner de la conception de votre projet jusqu’à sa réalisation sur site, contactez-nous pour en savoir plus.
Quel est le but d’un travail de terrassement ?
L’objectif est de se simplifier la vie sur le long terme tout en régénérant l’environnement.
Remodeler intelligemment le relief de son terrain en certaines zones stratégiques vous permettra d’installer des ouvrages divers qui seront durables et économes en énergies une fois installés.
Voici un aperçu, non exhaustif, de ce que pourront vous apporter des ouvrages de terrassement bien pensés :
– Le captage et stockage de l’eau (pluie, ruissellement, etc.)
– La régénération du sol (infiltration)
– La récupération de matériaux de construction (argile, terre végétale, pierre, bois)
– La réduction des besoins en énergie fossile par leur mode de fonctionnement passif (gravité…)
– La réduction voire l’arrêt de l’érosion des sols (pièges à limon…)
– La recharge des nappes phréatiques bénéfique bien au-delà de votre terrain
– La conduite de l’eau vers des points stratégiques qui en manquent, ce qui transformera une terre aride en une oasis de verdure.
– L’évacuation des surplus d’eau ou pour atténuer les problèmes dus aux crues ou inondations
– Créer des microclimats
– Etc.
Quelles sont les étapes d’un travail sur le terrassement ?
On va partir du principe que vous êtes au clair avec vos objectifs et les raisons pour lesquels vous souhaitez transformer votre terrain et faire des travaux de terrassement… ce qui suppose que vous ayez déjà entamé une démarche de design en permaculture en définissant vos objectifs (le B de la méthode de design BOLRADIME).
Étudier la topographie des lieux
Les principes basiques
Observer et interagir.
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Ce genre de travaux demande une préparation minutieuse en termes d’observation et de lecture du paysage.
Vous pouvez commencer par le global en vous servant d’outils comme géoportail, google-earth, ou les cartes IGN afin de repérer les vallées, les courbes, bassins versants, surface de captage de l’eau pour vous faire une première idée.
Les principes liés au design
Partir des structures d’ensemble pour arriver aux détails.
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En allant ensuite sur le terrain, vous préciserez les éléments.
Un relevé topographique de votre terrain est, pour cela, quasi indispensable.
Pour ce faire, vous avez plusieurs choix : le niveau égyptien, facile à fabriquer soi-même.
Cet outil est très intéressant pour de petits ouvrages et quand vous avez peu de matériel à disposition.
Mais il est moins judicieux pour des travaux plus importants, car il a la fâcheuse tendance à déplacer et amplifier les erreurs (1 cm d’erreur au départ d’une baissière peut très vite se transformer en 1 m sur une baissière de 200 m !).
On lui préférera plutôt, dans ce cas, un niveau optique, fiable et économe en énergie.
Le hic, c’est qu’il faut être deux pour les mesures.
Vous pouvez aussi utiliser le niveau à eau, manuel ou électronique.
Si vous ne voulez pas vous embêter avec tout cela, vous avez aussi le choix de faire intervenir un géomètre ou un designer.
Affinez votre design du terrain
L’étape suivante sera d’avancer dans votre design global, sans oublier aucune étape de la méthodologie BOLRADIME au moins jusqu’au D de design…
Les principes liés au design
Chaque élément est placé selon ses relations avec les autres.
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Vous devrez donc positionner correctement vos divers éléments selon vos observations macro et micro précédentes, vos limites, vos ressources et vos différentes analyses tout en les interconnectant entre eux de façon pertinente.
Pour vous aider dans ce travail de design ou conception en permaculture, découvrez notre formation en ligne avec sa méthodologie pas à pas👇.
Et ensuite, comment faire votre terrassement ?
Vient le moment de passer à l’action et vous allez le faire selon vos buts et objectifs de design.
Et si l’on part du principe que vous avez déjà pris soin de tenir compte les microclimats, les vents, bordures, etc., il ne vous reste plus qu’à implanter tous vos éléments en rapport avec la topographie du lieu.
Là encore, selon les ouvrages et les quantités de terre à déplacer, les outils iront, des mains, pelles et pioches pour un design urbain simple jusqu’à la pelle mécanique de 25 tonnes pour le design d’une ferme de 20 hectares.
Pour une planification optimale de vos travaux :
Assurez-vous une dernière fois que dans votre design, vos accès, mares, baissières, drains, etc., soient correctement placés.
Tester le sol à plusieurs endroits et profondeurs différentes selon ce que vous mettez en place pour vérifier que le sol convient bien.
Fiche tester la texture de son sol
Cette fiche gratuite vous indiquera comment analyser de façon simple et empirique les principales composantes minérales de votre sol.
Connaître votre sol sera une des clés pour mettre en place des stratégies et techniques permacoles véritablement adaptées à votre contexte.
N’hésitez pas à consulter les anciens et les pros du terrassement locaux, ils sont des mines d’informations.
Piquetez minutieusement votre site en utilisant l’outil de niveau adapté à votre projet (égyptien, optique, à eau), le décamètre (ou double), et des piquets bien visibles pour que le terrassier puisse bien les voir.
Il est très important de prévoir un emplacement pour stocker temporairement la terre végétale décaissée.
Elle ne doit pas être mélangée avec le reste, car elle rejoindra la surface de vos ouvrages une fois terminés pour favoriser la réinstallation et la reprise des végétaux.
Gérez vos surplus et profitez de ce moment pour créer vos buttes potagères par exemple.
Si vous ne savez pas encore quelle type de butte potagère sera vraiment adaptée à votre contexte, on peut vous aider à le déterminer👇.
Stabilisez immédiatement vos ouvrages à l’aide de végétaux choisis de manière à prévenir l’érosion et à éviter de vous faire envahir par les plantes sauvages non voulues.
Pour cela, prévoyez graines et plantations à l’avance.
Plantes couvre-sol, vivaces, fixateurs azote et espèces pionnières sont généralement les plus adaptés pour cette première étape de plantation.
Sélection des ouvrages de terrassements les plus productifs pour vos projets en permaculture :
Les mares naturelles et étangs
Il s’agit des ouvrages les plus intéressants en termes de retour de la biodiversité sur un terrain.
Dans un jardin en permaculture, l’ajout d’une mare naturelle attirera un grand nombre d’auxiliaires que ce soit dans la régulation d’insectes indésirables comme dans la pollinisation des végétaux au verger comme au potager.
Il s’agit donc, pour nous, d’ouvrages quasiment incontournables à intégrer dans son jardin.
Envie de créer une mare ?
Découvrez notre série de vidéos spéciale débutants.
Une mare naturelle permet :
- l’accueil de biodiversité et d’auxiliaire pour le jardin
- le captage et stockage des eaux de ruissèlement pour l’irrigation
- la création de microclimats grâce à l’inertie thermique de l’eau et à la réflexion de la lumière du soleil en surface
Pour retrouver toutes nos ressources, vidéos et articles sur les mares naturelles, c’est par ici 👇.
La mare naturelle de A à Z
Un guide complet pour tout savoir sur la mare naturelle !!
Dans le cas d’un étang, donc plus grand et plus profond qu’une mare, on peut aussi prévoir de pratiquer de l’aquaculture (poissons, crustacés, plantes) à condition que l’ouvrage ait été pensé en ce sens en amont.
Les mares et étangs s’installent la plupart du temps sur des dépressions topographiques de manière à capter un maximum des eaux de ruissellement.
Ils peuvent aussi être installés sur un point haut du terrain de manière à pouvoir bénéficier de la gravité pour distribuer l’eau efficacement vers des zones à irriguer en aval.
Ces ouvrages peuvent aussi se situer sur une courbe topographique.
Une petite mare ne posera pas trop de soucis.
Mais une plus grande surface exigera de nombreuses précautions et études préalables : la texture du sol, le pourcentage de pente, la surface de captage et la quantité d’eau déviée, son altitude en rapport avec les autres éléments, etc.
Enfin, pour tout point d’eau inclus dans un design, il faudra réfléchir au trop-plein permettant de gérer efficacement et sans destructions ou dommages les eaux en excès.
Le trop-plein peut très bien être une baissière par exemple (qui devra alors avoir un trop plein à son tour).
Les baissières ou jouer avec les remblais déblais sur les courbes de niveau
Une baissière est une noue d’infiltration creusée en suivant une courbe topographique, donc toujours de niveau.
Le sol étant la moins chère et la plus grande citerne de récupération d’eau de pluie que nous ayons à disposition, profitons-en !
La baissière est donc un ouvrage très intéressant pour maximiser l’infiltration des eaux de ruissellement dans un sol en pente.
Le fait qu’elle soit installée sur une courbe de niveau permet de capter efficacement les eaux de ruissellement qui s’écoulent toujours de manière perpendiculaire à la pente.
Une fois dans la baissière, l’eau va s’infiltrer dans le sol progressivement et y être stockée.
La baissière est une tranchée formée en déblayant la terre sur une profondeur et une largeur plus ou moins importante selon la pluviométrie, la nature du sol et la pente en suivant toujours la courbe de niveau sur la longueur voulue (prévue en amont dans votre design).
Et avec la terre déblayée, on remblaie pour former une butte qui suit la baissière, immédiatement en aval de celle-ci.
Pour en savoir plus sur ce type d’ouvrage, lisez notre article dédié 👇.
La baissière de permaculture
Découvrez comment créer une baissière en permaculture pour capter l’eau de pluie, améliorer la fertilité de votre sol et rendre votre jardin plus résilient face aux sécheresses. Guide complet étape par étape.
Profitant d’une irrigation passive, les buttes suivant les baissières peuvent être cultivées selon vos envies et devenir très productives.
Y installer des arbres fruitiers est intéressant ainsi que des plantes couvre–sol utiles (phacélie, lupins, angélique, consoude, etc.) ou de fixateurs d’azote.
Les distances entre baissières sont très variables selon les précipitations et peuvent aller de quelques mètres à une vingtaine de mètres.
Enfin, pensez à remettre de la terre végétale (que vous avez mise de côté exprès lors du déblaiement) sur votre ouvrage pour favoriser la reprise et plantez rapidement.
À l’inverse de la mare ou de l’étang, ne compactez ni le talus ni la noue, cela freinerait considérablement l’infiltration !
Si bon vous semble et que votre design le permet, vous pouvez inonder volontairement certaines parties de baissière pour y cultiver des plantes aquatiques, écrevisses, etc.
Vous pourrez y installer aussi des mini mares…
Les drains (drain de déviation)
Le drain est aussi un ouvrage très utile, car il va vous permettre de déplacer l’eau là où elle nous est nécessaire : mares, bambouseraie, haies brise-vent, baissière, etc.
Il permet aussi d’évacuer l’eau du pourtour des structures comme les maisons d’habitations où elle n’est pas désirée.
Fréquemment, il s’agit d’une tranchée remplie de cailloux concassés non calcaires, d’un tuyau et d’un géotextile.
Le géotextile et le tuyau sont surtout utiles quand la tranchée est recouverte de terre végétale, près des habitations.
Le drain est en pente légère, car on veut ici déplacer l’eau.
Une pente de 1 ou 2 % suffira amplement pour cela.
Le drain est aussi très intéressant pour capter l’eau d’une surface dure et l’emmener vers une surface tendre qui est un des principes de la gestion écologique de l’eau.
Ainsi l’eau d’une route ou d’un chemin (dur donc une bonne surface de captage) peut être conduite vers un potager (tendre et infiltrant).
À l’inverse, si votre terrain est saturé en eau, le drain est aussi un moyen de l’éloigner et de l’amener vers une zone plus perméable.
Dans ce cas, vous tapisserez le fond de la tranchée de cartons, moquettes, tapis de récup, qui favoriseront l’infiltration latérale par succion.
Vous pouvez aussi, dans ce cas, planter votre tranchée d’infiltration avec de gros consommateurs d’eau qui vous aideront dans votre tâche tout en vous produisant de la biomasse (saule par exemple qui vous produira : bois de chauffage, mulch, brf, osier).
Les gabions et pièges à limon :
Un gabion est un module très utile pour construire rapidement et de façon durable des murs.
Il est constitué d’une cage en grillage métallique solide remplie de cailloux plus ou moins gros.
Un mur en gabion s’installe de préférence perpendiculairement à l’écoulement des eaux.
Il est, la plupart du temps, utilisé dans les climats secs, voire aride qui peuvent connaître ponctuellement des épisodes pluvieux brutaux ou des inondations.
Il permet alors de stopper l’érosion des sols, les sédiments venant s’accumuler contre lui.
Le gabion piège alors, au fil des inondations ou des pluies importantes, d’énormes quantités de sédiments.
Ces couches de sédiments se superposent jusqu’à atteindre le haut du muret et à former une terrasse.
Une fois cette terrasse formée, elle sera ombragée par une plantation d’arbres sur ses bordures.
On peut tout à fait envisager dans un design une succession de plusieurs murs en gabions, sachant qu’il existe de nombreuses dimensions et formes possibles.
L’installation de murs de gabions bien pensée a déjà permis de transformer des lieux arides en oasis luxuriante, et ce, en quelques années.
Le cout d’une installation comme celle-ci peut-être dérisoire si vous décidez de fabriquer vous-même vos gabions et de trouver les pierres sur place.
Il sera plus important si vous achetez les cases métalliques et faites venir les pierres de l’extérieur, mais cela peut rester pertinent donc à garder en tête comme ouvrage intéressant à intégrer dans un design.
Bonnes réflexions sur vos travaux de terrassements à toutes et à tous et bon design pour des lieux régénérés, plein de vie, luxuriants et nourriciers 💚!
Permaculture Design
Cet article a été rédigé par l’équipe de notre Bureau d’étude Permaculture Design.
Bonjour à tous
J’ai un sol assez argileux et la nappe phréatique est proche de la surface. Du coup, cet hiver (très pluvieux !) : sol gorgé d’eau pendant plusieurs mois.
Or j’ai au fond du jardin un trou d’environ 1 m3. Forcément au printemps il était rempli à ras bord et j’ai pu utiliser cette eau pour arroser le potager (planches surélevées de 15 – 20 cm et paillées en permanence). Maintenant le trou est vide et je me demandais s’il ne serait pas possible de retenir cette eau plus longtemps, pour faire une vraie citerne alimentée uniquement par drainage du sol environnant. L’idée serait une fosse de 2 m x 1 m (prof. 2 m) dont les parois seraient faites de plaques pour clôtures béton : l’eau peut percoler pendant tout l’hiver (entre les plaques), mais au printemps elle repasse beaucoup moins vite dans le sol puisqu’elle n’est pas « aspirée » par la terre des parois.
En fait, ce serait une sorte de puisard, mais sans remplissage de pierres et conçu pour garder l’eau au lieu de la diffuser dans le sol.
Je ne sais pas si je suis clair. Vos avis m’intéressent, je ne trouve rien sur le Net à ce sujet.
Merci pour cet article ! J’ai à ma disposition un terrain dont la pente avoisine les 80%. Il est très bien orienté et abrité, ce qui me donne envie de le couvrir d’une forêt nourricière. La construction de terrasses vous semble-t-elle indispensable ? des baissieres suffiraient-elles à maintenir l’eau (il y a un ruisseau le long du terrain qui a tendance `à sortir de son lit en automne). Merci d’avance pour votre réponse !
Bonjour Céline, Votre envie de planter une forêt comestible est très bonne. Simplement avec le peu d’éléments que nous avons sur votre contexte, il ne nous est pas possible de vous répondre sur ce qui serait le mieux dans votre cas. Effectivement les terrasses sont intéressantes sur les terrains très pentus et les baissières sont une technique aussi intéressante pour maintenir l’eau et les nutriments sur votre site. Mais selon votre contexte, les mises en application peuvent varier du tout au tout. Pour trouver la réponse adaptée à votre question, le mieux serait de faire votre propre design en permaculture afin de créer un éco-système cultivé cohérent avec vos besoins et votre contexte. Notre conseil donc : faites votre design. Si vous voulez être guidée pas à pas pour le faire, découvrez notre formation en ligne accessible à vie : la formation vidéo en ligne « Invitez la permaculture dans votre jardin ! ». Excellente continuation à vous. L’équipe de PermacultureDesign
bonjour,
tres intéressant ! je suppose que vous connaissez sepp holzer
l’agriculteur Autrichien qui fait des étangs, la clef de sa permaculture ,
il semble dire que souvent des étang sont construits avec liner là ou ils auraient puent l’être avec un petit buldozer à tête amovible afin de creuser la retenue d’eau et pour l’étenchéiser ,
il imite les sangliers se roulant dans des bauges et créant ainsi des « bauges » qui sont devenues parfois des mini mares car les argiles ayant été fortement remués dans l’eau et mettant plus de temps à redescendre que les autres particules (sables /limons…) il se crée alors une couche étanche retenant l’eau .
aussi il précise que selon la pente et la profondeur du sol il faut faire attention aux glissement de terrains …
mais je ne sais pas là ou s’arrete la quantité d’argile tout de même nécessaire à cette technique ,si quelqu’un à des infos…
Les travaux de terrassement sont très important. Merci pour cet article!
merci pour les tuyaux (mauvais jeux de mots), je sais maintenant quoi faire de mes vieux tas de cailloux et murets deglingues.
Avec plaisir, on vous envoie du courage pour les bouger!!!