Quand et pourquoi nourrir les oiseaux du jardin ?
Bon nombre d’oiseaux du jardin ont décidé de rester dans nos contrées toute l’année et ainsi d’affronter les rigueurs de l’hiver.
Pour se préparer, la plupart des animaux profitent de l’automne, saison riche en fruits et baies, pour parfaire leur « winter body » : accumuler suffisamment de réserves, souvent de graisse, pour compenser les pertes de poids hivernales inéluctables.
À quelle période nourrir les oiseaux du jardin ?
En effet, le stock de nourriture automnale finit par se réduire comme peau de chagrin, la durée du jour, consacrée à la recherche de nourriture, également.
La goutte qui fait déborder le vase se trouve sous forme de gel qui fige la nourriture, ou de neige qui la recouvre, rendant inaccessible la moindre graine.
C’est dans ces dernières conditions extrêmes, avec des températures hivernales, que l’on peut donner un petit coup de pouce aux oiseaux du jardin. Le reste du temps, les oiseaux sont autonomes.
D’ailleurs, quoi qu’il arrive, en mars, la mangeoire doit être remisée après nettoyage, pour que les oiseaux aillent voir au jardin s’il n’y a pas de la vermine à becqueter.
En effet, la ponte des mésanges, par exemple, est synchronisée avec le développement des papillons, de telle sorte que l’explosion des populations de chenilles coïncide avec l’éclosion des jeunes oisillons. Bien vu l’oiseau !
Ainsi, si vous continuez de nourrir au printemps, il se peut fort bien que les mésanges préfèrent l’ambiance troquet de la mangeoire et ratent le coche des chenilles.
Vous ne viendrez pas vous plaindre si le potager est envahi de bestioles en tout genre…
Plusieurs bonnes raisons d’installer une mangeoire extérieure en hiver
De l’autre côté de l’échiquier, j’entends déjà certains esprits chagrins se demander « mais pourquoi nourrir les oiseaux en hiver ? Avant, personne ne le faisait, et les oiseaux sont toujours là ! » oui, mais non.
D’abord, les oiseaux sont toujours là, mais ils sont de moins en moins nombreux : les populations des oiseaux communs ont chuté de 30 % en 30 ans.
Ensuite, les conditions ont quelque peu changé : les haies nourricières ont quasiment toutes disparues, les vergers, un lointain souvenir, le jardin tondu ras, un désert vert, les talus, stériles par excès de propreté…
Certes, on ne va pas sauver les oiseaux à coup de tournesol, mais un petit coup de main ne peut pas faire de mal.
Et surtout, observer les oiseaux, leur beauté, leur ingéniosité, permet d’avoir un peu plus de considération pour la nature, première étape vers une prise de conscience plus globale d’une nécessaire protection.
Mais que faut-il mettre dans votre mangeoire pour satisfaire les besoins des oiseaux du jardin ?
On supprime tout de suite les restes de nos repas, trop salés, le pain, qui gonfle dans l’appareil digestif de l’oiseau lui faisant croire qu’il a bien mangé alors que cet aliment est peu nourrissant.
Oublions aussi le lait, que les oiseaux sont incapables de digérer.
Que mangent les oiseaux dans la nature ?
Certains sont granivores, d’autres insectivores.
L’approche de l’hiver va contrarier ces derniers qui ne trouveront pas chez nous suffisamment d’insectes pour se nourrir, ceux-ci n’appréciant pas le froid ont quasi disparu.
Les insectivores ont donc 2 choix : fuir vers le Sud et rester fidèle à son régime ou changer ses habitudes alimentaires et rester fidèle à son territoire.
C’est comme cela qu’un certain nombre d’espèces d’oiseaux grossissent les rangs des granivores à la saison froide.
C’est le cas, par exemple, des mésanges.
Avec une mangeoire remplie de graines, on a toutes nos chances.
On écarte tout de suite les mélanges pour oiseaux exotiques, car nos mésanges ne sont pas des canaris, et certaines graines habituelles pour les uns, peuvent être toxiques pour les autres.
On évitera les graines produites de l’autre côté de la planète comme les arachides. Cela n’a pas de sens d’aider localement la nature avec des pratiques qui détruisent globalement la planète.
En plus, les arachides ne font pas bon ménage avec l’humidité.
Elles dégagent à son contact des gaz toxiques.
Nourrir les oiseaux avec des graines bios et locales, c’est l’idéal !
Orge, blé, millet peuvent être au menu. Si vous souhaitez varier le menu, n’hésitez pas à mettre un type de graines par mangeoire, mais évitez les mélanges.
Leur prix exorbitant et le gaspillage inéluctable vont faire fondre le contenu de votre porte-monnaie comme neige au soleil.
En effet, les oiseaux ont leur préférence.
Ils vont donc faire le tri en faisant passer par-dessus bord toutes les graines qui ne les intéressent pas, au profit de leurs petites préférées.
Quelle bande d’ingrats !
Le summum du menu à la mangeoire à oiseaux : le tournesol
Loin de moi l’idée de faire l’éloge des emballages, mais il faut dire que la coque qui entoure la graine de tournesol a plus d’un tour dans sa besace.
Une graine anti-squat dans votre mangeoire :
Pour accéder à la graine, l’oiseau doit ainsi se débarrasser de la coquille.
C’est une opération délicate que les volatiles préfèrent exécuter loin du brouhaha de la mangeoire.
Cela a l’avantage de laisser la place libre aux autres et permet ainsi une rotation ne laissant personne sur le carreau.
Avec des graines « prêtes à consommer », certains s’en mettent plein la panse et empêchent quiconque d’approcher, privatisant les lieux.
Une graine anti-humidité :
Les graines « prêtes à consommer » qui n’ont pas de protection contre l’humidité peuvent se gâter.
Ingurgiter à la hâte, ce sont de véritables tord-boyaux qui peuvent porter préjudice à la santé de vos hôtes ailés.
La graine de tournesol, dans son emballage, restera parfaitement consommable jusqu’au moment de la déguster.
Enfin, les graines de tournesol, décortiquées à droite à gauche dans le jardin, échappent parfois aux pattes des oiseaux et fleurissent ainsi le jardin au printemps quand ces rescapées vont germer dans la bonne terre de votre jardin.
Le tournesol, un contenu riche pour nourrir les oiseaux :
Parce que l’emballage ne fait pas tout, la graine de tournesol est riche en lipides et en protéines végétales, 2 éléments de base de l’alimentation.
Comment se ravitailler en graines pour votre mangeoire à oiseaux ?
Évitez autant que possible les intermédiaires, il s’agit d’engraisser les oiseaux seulement…
Achetez au paysan du coin si ses pratiques sont respectueuses de l’environnement, ou à des associations comme la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux).
Ainsi, vous ferez d’une pierre deux coups, vous agirez en local, et en faveur de la nature.
Un prétexte pour sortir au jardin à l’automne
Vous pouvez également ramasser des noix et noisettes à l’automne.
C’est un très bon prétexte de sortie à cette saison, plutôt propice aux couettes, canapés et feux de cheminée. Entières pour la sittelle et le pic épeiche, concassées, mais non triées pour les autres qui, on l’a vu, sont capables de faire le tri.
Les boules de graisse pour nourrir les oiseaux, bonne ou mauvaise idée ?
Le contenant a plusieurs défauts.
D’abord, le filet est en plastique.
Ensuite, il est dangereux.
Certaines mésanges se sont retrouvées piégées, les pattes coincées dans le filet.
D’autres se blessent au niveau de la commissure du bec, lorsqu’elles assènent la boule de graisse de grands coups de bec, à la vitesse de l’éclair, le filet de nylon devenant coupant.
Le contenu aussi n’est pas satisfaisant !
Nous l’avons vu plus haut, les oiseaux du jardin qui fréquentent la mangeoire sont tous végétariens en hiver.
Merci donc de respecter ce choix.
Nous avons vu également qu’il n’était pas raisonnable de protéger local, si c’est pour détruire global.
Eh bien, la matière grasse constituant les boules de graisse, est soit d’origine animale, posant des problèmes cardiovasculaires, soit d’origine végétale, provenant de l’autre bout du monde.
L’affaire est classée.
Et je ne parle pas de la nouvelle génération de boules de graisse avec vers de farine déshydratés…
C’est aussi une fausse bonne idée.
C’est un leurre pour la physiologie de l’oiseau qui croit voir, avec l’arrivée de ces protéines animales dans l’organisme, s’installer le printemps.
Cela déclenche donc la physiologie de la reproduction.
Résultat des courses, tout le cycle est précoce, et les dernières gelées peuvent avoir raison de la première nichée.
Choisir et bien placer sa mangeoire pour oiseaux
Une mangeoire à oiseaux sur pied ou piquet
Il peut s’agir d’une mangeoire sur pied, fixée à un poteau à 1 m, 1,5 m de hauteur.
Le sol tout autour doit être dégagé.
Il arrive en effet fréquemment que les oiseaux se « volent dans les plumes », et projettent par-dessus bord des graines.
Cela fait le bonheur des timides qui n’osent s’aventurer sur la mangeoire.
C’est le cas du pinson des arbres qui, comme son nom ne l’indique pas, préfère se nourrir au sol.
D’autres oiseaux plus petits, incapables d’ouvrir une graine de tournesol, se contenteront également des restes de repas des agités de l’étage.
Une mangeoire à oiseaux avec réservoir, en bois de préférence
Lorsque l’on commence à nourrir les oiseaux dans une période de neige ou de gel, on ne peut décemment interrompre le nourrissage avant le prochain redoux.
Il n’y a pas lieu, pour l’oiseau, de prospecter ailleurs, alors que cette source de nourriture est abondante.
Si vous arrêtez brutalement, cela peut s’avérer compliqué pour les clients fidèles à votre point de nourrissage.
Le mieux est donc d’avoir une mangeoire avec réservoir.
La société de dingue dans laquelle nous vivons ne nous laissant malheureusement que peu de temps pour cet échange quotidien avec la nature.
La nourriture doit être à l’abri de l’humidité, nous l’avons vu plus haut, mais aussi des fientes des oiseaux, vecteurs de maladie.
Évitez le plastique, d’abord parce que c’est du plastique, ensuite parce que la plus petite humidité de l’air va se transformer en condensation dans ce matériau, là où le bois va avoir tendance à la réguler.
Fabriquer sa mangeoire à oiseaux ou l’acheter ?
Ne vous laissez pas tenter par une mangeoire biscornue provenant de « je ne sais où », faites avec « je ne sais quoi ».
Ne succombez pas à la mangeoire en forme de château de la reine des neiges même si c’est de saison.
Là encore, cela n’a pas de sens d’aider localement la nature avec des pratiques qui détruisent globalement la planète.
Fabriquer vous-même votre mangeoire en bois est assez simple si vous partez sur un modèle simple avec réservoir.
Vous trouverez des plans facilement sur internet.
Si vous n’êtes vraiment pas bricoleur(euse), tournez-vous vers l’achat en choisissant donc de préférence, des mangeoires en bois avec réservoir, comme celles que propose « La hulotte, le journal le plus lu dans les terriers » (voir photo ci-dessus).
Où placer vos mangeoires à oiseaux ?
Comme expliqué plus haut, le sol sous la mangeoire voit parfois défiler autant d’oiseaux que la mangeoire elle-même.
Il est donc très important que votre mangeoire soit placée dans un espace aux alentours bien dégagés si l’objectif est de nourrir les oiseaux, et non les matous du quartier.
En effet, si ces derniers ont trop de cachettes pour se mettre à l’affut à proximité de votre mangeoire, vous ne rendrez pas du tout service aux oiseaux de votre jardin !
Vous pouvez multiplier les points de nourrissage si vous avez un grand jardin.
Vous pouvez en placer près de la maison pour pouvoir les observer depuis votre fenêtre.
Mais vous pouvez aussi en mettre dans des endroits plus éloignés de votre maison ou de vos zones régulières de passage pour aider aussi des espèces d’oiseaux plus farouches qui n’oseront pas s’approcher trop près des habitations.
En multipliant les endroits où vous installerez une mangeoire, vous limiterez aussi la promiscuité entre oiseaux et ses désagréments : compétition, transmission de maladies, prédation…
Et en vous trouvant un poste d’observation discret, vous pourrez peut-être observer, sur vos points de nourrissage les plus éloignés de la maison, des espèces d’oiseaux que l’on voit rarement comme le gros-bec casse-noyaux, le roitelet triple-bandeau ou le pic épeiche.
Enfin, n’hésitez pas à mettre une petite coupelle d’eau à proximité de chacune de vos mangeoires pour étancher la soif de nos amis à plumes.
Aucun additif pour ne pas qu’elle gèle.
Si c’est le cas, rompez la glace ou changez l’eau.
Finalement quelle est la meilleure mangeoire pour oiseaux ?
Pour terminer, sachez que la mangeoire idéale de votre jardin, c’est votre jardin :
- Des haies diversifiées aux baies comestibles que l’on partage avec les hôtes de notre jardin.
Des haies diversifiées aux baies non comestiblespour les humains qu’on laisse bien volontiers aux hôtes de notre jardin.
Des tas de bois abritant une foule d’insectes jusqu’au milieu de l’hiver.
Un tapis de feuilles non ramassées que les merles brasseront tant que la neige ne l’aura pas recouvert.
Les restes de floraisons des plates-bandes de fleurs regorgeant encore de graines appréciées des oiseaux comme les chardonnerets élégants, les mésanges, ou encore les rouges-gorges.
Aidez les oiseaux sauvages en plantant des haies biodiversifiées !!!
Nous avons conçu pour vous des compositions végétales biodiversifiées aux multiples fonctions qui permettent notamment d’offrir le gîte et le couvert aux oiseaux dans votre jardin en permaculture.
Nos amis à plumes sauront vous remercier en s’y installant durablement et en vous aidant à réguler les populations d’insectes indésirables 😉 !
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Sébastien Lazzaroni
Naturaliste de terrain depuis l'enfance, Sébastien Lazzaroni est un amoureux de la faune et de la flore sauvage. Il explore, observe, recense et préserve la nature sauvage grâce à la confection et la pose de nichoirs et d’aménagements divers. Ancien professeur de biologie, il partage, avec pédagogie, son expérience au travers de conférences déambulées pour comprendre, d’ateliers bricolage pour agir, d’articles hebdomadaires dédiés sur son blog colocaterre, et sa page Facebook colocaterre. Il conseille également les particuliers et les professionnels dans la mise en place de stratégies pour accueillir la biodiversité et en faire une alliée du jardin, du potager, des cultures, des vergers et de la douceur de vivre.
Bonjour,
Je suis en ville et mon problème avec les graines est que les pigeons s’invitent et je détestent ces oiseaux
Donc je mets de la terre mais parfois les pigeon encore viennent vois s’il y a quelque chose à récupérer
Excusez-moi j’aurais une autre question : au sujet des oiseaux, comment sait-on que certaines graisses provoquent des problèmes cardiovasculaires — les oiseaux, sauvages de surcroît, n’ayant pas forcément le même métabolisme que nous ? Pas facile de faire des études épidémiologiques sur la question j’imagine… Là aussi, si vous avez des sources cela m’intéresse…
Bien cordialement,
et merci encore pour cette belle page.
Claire
Bonjour Claire
Voici la bibliographie concernant les études menées à ce jour sur l’impact des graisses animales sur les oiseaux. En effet, le métabolisme des oiseaux n’est pas forcement identique à celui des mammifères que nous sommes, mais nous élevons des oiseaux, pour le plaisir ou pour se nourrir. Dans ce cadre, des études ont été menées pour permettre à ces activités de se développer. Vous trouverez ci-dessous les références bibliographiques. Si comme moi, l’anglais reste une langue étrangère, vous trouverez un bon résumé ici : https://louernos-nature.fr/boules-graisse-dangereuses-sante-oiseaux/
Bibliographie
Achrafi, S. (2015). Le moineau des villes, victime de la malbouffe. Sciences et Avenir. [En ligne]
Bavelarr & Beynen (2004). Atheroscleroris in parrots. A review. Vet Q 26(2), p. 50-60.
Beaufrere (2013). Avian atherosclerosis : parrots and beyond. Journal of Exotic Pet Medicine, 22, p. 336-347.
Beaufrere (2013). Experimental diet induced atherosclerosis quaker parrots. Vet pathol, 50(6), p. 1116-1126.
Beaufrere et al. (2014). Association of Plasma Lipid Levels With Atherosclerosis Prevalence in Psittaciformes. Journal of Avian Medicine and Surgery, 28(3), p. 225-231.
Deluzarche, C. (2019). Science décalée : les corbeaux des villes ont trop de cholestérol. Futura-Sciences. [En ligne]
Pilny (2004). Evaluation of Chlamydophila psittaci infection and other risk factors for atherosclerosis in pet psittacine birds. J Am Vet Med Assoc, 240 (12), p. 1474-1480.
Pradel B. (2018) Impact du régime alimentaire sur l’incidence de l’athérosclérose sur les oiseaux. Exemple d’une collection de Milans noirs (Milvus migrans) et Milans parasites (Milvus migrans parasiticus). [En ligne]
Taylor AJ, Kent SM, Flaherty PJ, Coyle LC, Markwood TT, Vernalis MN, Arbiter (2002). Arterial Biology for the Investigation of the Treatment Effects of Reducing Cholesterol: a randomized trial comparing the effects of atorvastatin and pravastatin on carotid intima medial thickness. Circulation, 106(2055-2060).
Bonjour, je découvre seulement votre réponse, merci beaucoup ! J’ai trouvé des éléments de réponse un peu différents sur le site de la RSPB (Société Royale pour la Protection des Oiseaux), pourrais-je vous en faire part par message privé ?
Avec mes meilleurs souhaits pour l’année qui commence,
Claire
avec plaisir
Bonjour, merci pour cette belle synthèse !!
Pourriez-vous indiquer quelles sont vos sources en ce qui concerne les protéines animales qui leurrent les mésanges en leur faisant croire que le printemps arrive ?
Je vous remercie par avance pour votre attention à mes interrogations.
Claire
Merci pour cet article très complet et qui met bien les choses au point. Reste à réfléchir comment appliquer tous ces bons conseils à mon jardin de ville ou même sur mon balcon…
Bonjour, j’ai beaucoup apprécié votre article.
Je serais intéressée par vos sources au sujet des protéines animales qui leurreraient les oiseaux (mésanges ?) et leur feraient croire que le printemps arrive.
Merci beaucoup pour votre attention et pour cette synthèse.
Merci pour cet article très intéressant et précis ☺️ j’ai appris beaucoup de choses.
C’était passionnant ! Plein de gens (moi y compris il n’y a pas si longtemps) pensent bien faire avec les boules a graisses vendues dans le commerce par exemple 🙂
Merci beaucoup pour cet article qui donne les bonnes consignes pour vraiment aider les oiseaux.
Merci pour votre article, très intéressant mais surprise par le site de la LPO que j’ai visité où l’on trouve des boules de graisse, du beurre de cacahuète, des boules avec vers déshydratés et un tas de mangeoires en plastique. Bref un peu en adéquation avec vos conseils.
Cela ne va pas m’arrêter pour autant de nourrir les oiseaux de mon jardin
Suite à un échange avec un lecteur, j’attire votre attention sur la transmission de maladie à la mangeoire, provoquant par endroit, des hécatombes parmi nos amis à plumes. La salmonellose causée par des graines mouillés, stagnantes, rancies et la trichomonose, maladie parasitaire qui explose au moment des redoux. Respecter donc scrupuleusement ce qui est dit dans l’article : protéger les denrées alimentaires des fientes des oiseaux, de l’humidité, ne nourrissait que lorsqu’ ‘il gèle toute la journée ou qu’il neige.
NETTOYER LES MANGEOIRES A L’EAU SAVONNEUSES aussi souvent que possible, une fois par semaine, c’est déjà pas mal. Merci François.
Sébastien LAZZARONI
Bonjour, super article, clair, rigoureux, et drôle à la fois ! Bref, un précieux cadeau (Noël approche, vivent les cadeaux immatériels, ceux qui préservent le mieux la planète … A-ha !) à diffuser au plus grand nombre sur sa toile.
Un grand merci Sébastien, j’ai enfin des réponses et des explications au dilemme que je rencontrais chaque hiver (moyennant quoi pour ne pas faire de bêtise… je ne faisais rien).
Nathalie
Bonjour
Merci Nathalie pour les compliments. Et comme on aimerait bien que ce soit noël tous les jours, j’écris une petite chronique naturaliste tous les dimanches de l’année et une rubrique « ouvrez l’oeil » le mercredi sur ma page Fb COLOCATERRE. Et restez à l’affut sur permaculture design, de nouveaux articles se préparent… A partager et consommer sans modération.
Merci pour ces précieux conseils, j’y ai appris beaucoup, notamment sur ce qui est à éviter!
Nous allons, avec mes permacultrices en herbe, compléter notre installation!
bonjour
Si d’autres questions vous viennent, n’hésitez pas à me questionner, je vous répondrai avec plaisirs