Fruits et légumes en agriculture conventionnelle : un bilan nutritionnel déplorable

Vous connaissez tous le fameux conseil « Pour votre santé, manger 5 fruits et légumes par jour ».
En fait, il faudrait plutôt dire aujourd’hui « mangez entre 30 à 50 fruits et légumes par jour »…pas évident n’est-ce pas ?

À titre d’exemple, une étude canadienne, menée en 2002, a révélé qu’une pêche d’aujourd’hui contient vingt-six fois moins de vitamine A qu’elle en contenait en 1950, de même qu’une pomme d’aujourd’hui (en plus du fait que ce soit un des fruits les plus traités chimiquement) contient presque 100 fois moins de nutriments qu’en 1950

Et les exemples de ce type sont très nombreux: pour rivaliser avec un seul de leurs homologues de 1950, il faudrait manger aujourd’hui 5 oranges ou encore 5 bananes. Les pommes de terre ont perdu la quasi-totalité de leur vitamine A, plus de la moitié de leur vitamine C et de leur fer…

Aussi, à l’heure où les nutriments essentiels à notre bonne santé sont de plus en plus absents des fruits et légumes issus de l’agriculture conventionnelle, il est plus que nécessaire de trouver de nouvelles sources d’alimentation riche en nutriments.

Le problème est de savoir où chercher

Ne consommer que des fruits et légumes bios est déjà une bonne chose, mais ce n’est pas à la portée de toutes les bourses, ni la panacée, car la diminution du nombre de variétés cultivées, même en bio, (avec la disparition totale de certaines variétés anciennes) a également réduit (dans de moindres proportions que pour l’agriculture conventionnelle) la valeur nutritionnelle de beaucoup de fruits et légumes.

Une solution simple très permaculture : la cueillette des plantes sauvages comestibles

La solution est pourtant « ridiculement simple » (comme dirait un certain Bill Mollison 😉 ) : il faut apprendre à redevenir cueilleur de plantes sauvages en se tournant de nouveau vers la nature qui nous a fait naître et dont nous nous sommes trop longtemps séparés !

Plantes sauvages comestibles
Farandole de fleurs sauvages comestibles pour décorer les salades sauvages

Pourquoi faire cet effort ?

Parce que la nature nous offre, à portée de main et d’assiette, tout ce dont notre corps a besoin, pour peu qu’on se donne la peine d’apprendre à reconnaître, cueillir et cuisiner la ribambelle de plantes sauvages comestibles qu’elle propose, gratuitement, en libre service 😉 et ce sans même avoir à cultiver !

Comme on dit : « y’a qu’à se baisser » !!!

Principes simples pour une cueillette sauvage en toute sécurité

Évidemment réapprendre la cueillette des plantes sauvages comestibles nécessite un minimum d’investissement de votre part, car ce n’est pas aussi facile que d’aller au supermarché du coin : il faut tout d’abord prendre le temps de se former pour ne pas faire n’importe quoi, car si la nature donne beaucoup, elle peut aussi reprendre et des intoxications alimentaires, parfois graves, sont possibles si on pratique la cueillette à la légère.

Cependant, pas de panique, inutile d’avoir de trop fortes craintes, car la grande majorité des plantes sauvages poussant sous notre climat européen tempéré sont comestibles !

Les plantes toxiques et réellement dangereuses pour l’homme sont peu nombreuses et très clairement identifiées, il suffit de les connaître et d’être vigilant !

Où cueillir vos plantes sauvages comestibles ?

Pour commencer, on ne cueille pas les plantes sauvages que l’on souhaite consommer n’importe où !

Il y a des risques de pollutions aux produits chimiques comme les engrais de synthèse, les pesticides et autres produits en « cides » ainsi que des pollutions par des métaux lourds tel que le plomb.

C’est pourquoi on évitera, à tout prix, les cueillettes aux bords des routes trop fréquentées, des champs, des vignes et des vergers cultivés en agriculture conventionnelle, près d’endroits souillés par des déjections animales, près d’élevage de ruminants.

Choisissez plutôt des chemins de balade éloignés des grands axes, les bosquets, forêts et clairières ou, plus simplement, si vous avez un jardin sans problème de pollution antérieur particulier ou sans bordure directe avec une grande route ou une culture agricole polluante, vous pouvez tout à fait faire cette cueillette directement chez vous, sur le pas de votre porte !

Cueillette de plantes sauvages comestibles au jardin
Cueilleur ramenant sa récolte de plantes sauvages comestibles

N’oubliez pas non plus de vous assurer que vous êtes autorisé à cueillir sur le lieu que vous avez choisi.

Il y a, en effet, des zones naturelles protégées où la cueillette de certaines plantes est interdite !

Et si vous avez repéré un super coin, mais qu’il s’agit d’une propriété privée, assurez-vous d’avoir l’accord du propriétaire pour éviter les ennuis. 😉

Comment éviter les pollutions organiques lors de vos cueillettes sauvages ?

Même si les cas de maladies avérés sont très rares, il faut quand même avoir conscience que certains parasites naturels peuvent être présents sur les végétaux que vous cueillez.

La douve du foie (fasciola hepatica), en lien avec la présence de mammifères parasités (élevages de vaches, moutons…) à proximité, peut être présente, sous forme de larve, sur les végétaux qui se trouvent aux bords des cours d’eau et autres eaux stagnantes dans lesquelles viennent s’abreuver ces animaux.

On évitera donc ce genre de contexte pour la cueillette. Mais s’il vous arrive d’en ramasser dans ces conditions, un lavage soigneux et systématique des plantes avant consommation sera indispensable et seule une cuisson (au moins 5 min à 70°C) pourra totalement éradiquer les larves.

Quant à la toxocarose transmise par les chiens et les renards ou la toxoplasmose transmise par les chats, elles seront, elles aussi, totalement éliminées lors de la cuisson.

De même pour les deux principaux types d’échinocoques (vers parasites) pouvant sévir en France, ils sont transmis principalement via les déjections de chiens et de renards et parfois de chats, mais une simple cuisson éliminera entièrement tout risque de contamination !

Nous voyons déjà les cheveux de certains d’entre vous se hérisser sur leur tête à l’idée de risquer de telles contaminations.

Rassurez-vous, non seulement ces parasites ne sont pas présents partout, mais en plus notre système immunitaire humain a du répondant.

Pour relativiser, rappelons simplement que partager au quotidien la vie de vos animaux domestiques préférés, chiens et chats en première ligne, comporte plus de risque de contamination que la consommation de végétaux !

Alors il serait vraiment dommage de se priver de merveilleuses cueillettes sauvages.

Une personne avertie en vaut deux à ce qu’il parait, donc ayez conscience de ces risques, mais ne les laissez pas prendre le dessus et vous empêcher de profiter des plantes sauvages comestibles 😉 !

Débuter dans la cueillette des plantes sauvages comestibles :

Comme on l’entend souvent lors de la saison des champignons, des intoxications alimentaires graves sont possibles pour qui n’est pas vigilant sur ce qu’il ramasse.

Ce sera pareil pour la cueillette des plantes sauvages !

La règle d’or du cueilleur est de ne ramasser que les plantes sauvages dont vous êtes sûr à 200% de la comestibilité.

Dès lors qu’il y a un doute, il suffit de ne pas cueillir !

Or rappelons-le à nouveau, les plantes réellement toxiques et dangereuses sont peu nombreuses et facilement identifiables avec un peu d’exercice.

Ainsi, on fera particulièrement attention à certaines familles de plantes regroupant des comestibles et des toxiques pouvant être facilement confondues.

C’est le cas, notamment, de la famille des Apiacées (anciennement appelée Ombellifères) qui regroupe d’un côté la carotte sauvage, excellente comestible, et de l’autre la petite et la grande cigüe (plante à la base de la confection du poison mortel bu par Socrate dans la Grèce Antique…) !!!

Évidemment, il y a des clés d’identification formelle qui permettent de récolter la carotte sauvage, mais tant qu’on ne les a pas apprises et bien assimilées, on ne cueille pas ce type de plante !

De même, la famille des liliacées regroupe d’un côté l’excellent ail des ours et de l’autre le muguet et la colchique dont les feuilles toxiques peuvent être confondues avec le fameux ail sauvage !

C’est pour cela aussi qu’un cueilleur averti prendra toujours le soin, pour sa récolte, de se munir de plusieurs sachets papiers (éviter absolument le plastique accélérant le flétrissement des feuilles cueillies) afin de pouvoir ne mettre qu’une seule variété de plante par sachet.

Cela facilite ensuite grandement le tri et le nettoyage de sa récolte avant consommation !

Cueillette de plantes sauvages comestibles
Tri et nettoyage avant confection d’un gâteau aux graines de fenouil sauvage!
Récolte de plantes sauvages comestibles triée
Récolte de plantes sauvages comestibles triée par variété

Cela vous semble compliqué, hors de votre portée ? Détrompez-vous ! Comme l’abondance est un état naturel, le nombre de plantes sauvages communes et comestibles est tel qu’il est rapidement facile, même pour un novice, d’en reconnaître entre 5 et 10 toutes excellentes pour notre santé !

En voici quelques-unes parmi les plus communes et les plus facilement identifiables : l’ortie (5 fois plus riche en calcium que le lait), le pissenlit (4 fois plus riche en calcium que le lait), la pâquerette, la marguerite, le trèfle, le plantain (le grand, le lancéolé), la violette, la bourrache, la capucine, le pourpier, la petite oseille, la primevère officinale (aussi appelé le coucou), la consoude, le chénopode blanc, l’amarante, la mauve, le souci…

Salade de plantes et fleurs sauvages comestibles
Salade de plantes et fleurs sauvages comestibles

Bref, même si vous êtes débutant en la matière, vous pouvez assez rapidement réintroduire dans votre assiette ces plantes sauvages bourrées de nutriments essentiels ! Il suffit de le vouloir 😉

Vous l’aurez compris, apprendre à redevenir cueilleurs et consommateurs de plantes sauvages comestibles est une des clés pour retrouver les nutriments essentiels qui manquent tant aujourd’hui à notre alimentation !

Elles peuvent aussi nous aider à atteindre plus facilement un certains niveau d’autonomie alimentaire, car elles poussent sans avoir besoin de nous et on peut en trouver en toute saison même si le printemps et l’été sont les périodes où il y a le plus d’abondances.

Elles nous permettent également de retrouver une place, un lien à la nature où nous ne sommes plus interventionnistes et productivistes en cultivant, mais seulement un maillon de la chaine alimentaire dépendant de la providence naturelle.

Se former pour savoir reconnaitre et utiliser pleinement, au quotidien, les plantes sauvages comestibles :

Pour devenir cueilleur en toute sérénité, apprendre, vous former sera un passage obligé ! Il existe de nombreux moyens pour cela.

Pour commencer, peut-être trouverez-vous dans votre entourage ou dans des associations locales des personnes expérimentées dans ce domaine à même de vous transmettre leur connaissance sur le terrain.

Renseignez-vous car au début du printemps, de nombreuses manifestations sur le thème de la nature proposent, parfois gratuitement, des balades botaniques ou ateliers de cuisine sauvage qui peuvent vous mettre le pied à l’étrier.

Salade de plantes sauvages comestibles
Salade de plantes sauvages comestibles

Il existe aussi d’excellentes formations en ligne sur ce thème pour un apprentissage à votre rythme depuis chez vous. Nous en conseillons tout particulièrement deux.

Tout d’abord, notre coup de coeur, la formation vidéo en ligne du Chemin de la naturecréée par Christophe de Hody, naturopathe, herbaliste et botaniste de terrain depuis plus de 13 ans. Cette formation est accessible à vie et vous permettra de maitriser plus de 200 plantes de leur identification formelle sans risque d’erreur à leur utilisation finale que ce soit à des fins médicinales ou alimentaires.

Cette formation est extrêmement qualitative avec plus de 200 vidéos, des supports de cours en PDF, plus de 3000 photos, des quizz réguliers pour faire le point sur vos apprentissages, bref, un concentré de connaissances dispensées de façon ludique, très visuelle et esthétique, une vraie perle !

Nous conseillons également la formation vidéo en ligne très complète et très bien faite, créée par Florence Laporte, guide nature depuis plus de 20 ans, elle s’intitule « au bonheur des plantes ».
Florence est une passionnée qui saura vous transmettre simplement ses connaissances pour vous permettre d’identifier sans équivoque plus d’une cinquantaine de plantes sauvages que vous pourrez ensuite réintroduire facilement et sans crainte dans votre quotidien grâce à ses recettes et astuces pour les cuisiner ou les transformer en produits de soins et de bien-être (pommades, élixirs, huiles végétales, alcoolats, balnéothérapie…) !

N’hésitez pas à aller la découvrir en cliquant ici !

En permaculture, on recommande la cueillette de plantes sauvages comestibles pour une alimentation saine et nutritive offerte par la nature !
Délicieux gâteau confectionné à base de fleurs de carotte et fenouil sauvages.

Enfin, pour ceux qui aiment les livres, nous vous conseillons principalement deux ouvrages.

Le premier est un petit format qui se glissera assez bien dans le sac à dos pour l’emmener en balade. Il s’agit du livre S. G. Fleischhauer, J. Guthmann, et R. Spiegelberger intitulé « Plantes Sauvages comestibles ».

Simple d’accès et d’utilisation quand on débute, il est illustré de nombreuses photos en plus de dessins décrivant les caractéristiques précises de chaque plante (tige, feuille, racine, fleur, graine.)…

Il présente plus de 200 espèces communes en Europe et surtout précise pour les plantes à risque les éventuelles confusions possibles avec des plantes toxiques.

Il récapitule et décrit précisément, en fin d’ouvrage les onze plantes toxiques les plus courantes à connaitre pour ne pas les confondre avec d’autres comestibles.

Il donne également un calendrier de récolte pour chaque plante, en fonction de la partie consommée.

Bref il sera donc votre allié de cueilleur débutant à toujours avoir avec soi !

Pour les cueilleurs plus expérimentés qui ont soif de découvrir la riche végétale que nous offre la nature, nous conseillons l’excellent ouvrage de l’ethnobotaniste François Couplan « Le régal végétal » !

Cette belle encyclopédie regroupe 650 genres et 1 600 espèces présentées en détail, avec des indications pratiques pour la cueillette et la cuisine de ces formidables cadeaux de la nature (caractéristique de la plante, quelle partie consommer, en quelle saison, où la trouver pour éviter les pollutions chimiques et organiques…).

Il est cependant plus réservé à des connaisseurs qu’aux débutants, car il contient peu de photos, il ne permet donc pas, à lui seul, l’identification d’une plante par une personne novice.

Cependant, couplé avec, par exemple, une application sur la reconnaissance des plantes comme il est existe aujourd’hui (par exemple PlantNet), c’est une vraie mine d’or !

Bref, à nos yeux, un véritable « must have » qui changera votre vision des plantes sauvages et vous ouvrira tant de nouvelles perspectives alimentaires et gustatives que vous vous sentirez bientôt, en pleine nature, comme un gosse dans un magasin de bonbons 😉 !

Bonne cueillette à toutes et à tous et n’hésitez pas à nous partager vos impressions, recettes sauvages ou avis sur ces outils d’apprentissages dans les commentaires !!!

Guide Nutritionnel des plantes sauvages et cultivées

Guide Nutritionnel des plantes sauvages et cultivées

François Couplan

Éditions Delachaux et Niestlé – 2011.
24.3 €

Librairie permaculturelle Amazon FNAC Unithèque Decitre

Aimez vos plantes invasives: Mangez-les !

Aimez vos plantes invasives : Mangez-les !

François Couplan

Éditions Quae – 2015.
25 €

Amazon FNAC Unithèque Decitre

Le régal végétal, Reconnaître et cuisiner les plantes comestibles

Le régal végétal

Reconnaître et cuisiner les plantes comestibles

François Couplan

Éditions Le Sang de la terre – 2015.
39 €

Ce livre n’est plus édité, mais reste disponible en occasion.

Plantes sauvages comestibles, mode d’emploi

Plantes sauvages comestibles

Mode d’emploi, les 200 espèces courantes les plus importantes. Les reconnaitre, les récolter, les utiliser

J. Guthmann

Amazon FNAC Unithèque Decitre

Et si vous appreniez enfin à reconnaitre les plantes sauvages de votre jardin

Et si vous appreniez enfin à reconnaitre les plantes sauvages de votre jardin

Pour profiter des incroyables bienfaits des plantes de votre jardin, pourquoi ne pas vous former afin de savoir reconnaitre, récolter et préparer ces plantes sauvages sans risque. C’est ce que vous apprends de manière très pédagogique Florence Laporte dans sa formation que nous vous recommandons.

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Les formations complémentaires en permaculture

Permaculture Design

Cet article a été rédigé par l’équipe de notre Bureau d’étude Permaculture Design.

15 Commentaires

  1. Anonyme

    Comment faire pour reconnaître les plantes commestibles de son jardin de ville ? Je ne reconnais que le pissenlit pour la salade ! Vous avez peut être un manuel ? Merci !

    Répondre
    • Magalie Toulzac

      Bonjour, Comme on le dit dans l’article, il faut se former à la reconnaissance des plantes sauvages pour pouvoir les utiliser et les consommer sans danger et si vous n’êtes pas disposé à faire une formation en ligne comme celles de nos partenaires que nous proposons dans l’article, vous pouvez commencer à vous familiariser avec le livre conseillé aussi dans cet article pour les débutant à savoir le livre S. G. Fleischhauer, J. Guthmann, et R. Spiegelberger intitulé « Plantes Sauvages comestibles ». Vous pouvez également vous aider, si vous avez un smartphone, d’applications sur les végétaux comme PlantNet par exemple. Mais rappelez-vous la règle d’or du cueilleur: ne cueillir QUE les plantes dont vous êtes sûr à 200% de leur identification et comestibilité ! Bonne cueillette 😉

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  2. Marie du blog secrets de nutritionniste

    Merci pour cet article qui vient à point avec le printemps qui est presque là ! J’avais été totalement bluffée lors d’une balade en forêt avec des connaisseurs lors d’une foire bio, de cueillir des plantes sauvages comestibles tous les 10 mètres ! Qui sait encore faire cela de nos jours? Une poignée de personnes à peine, non? Mais cette année je suis motivée pour essayer du simple avec ortie, soucis et pissenlit !
    Marie

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    • Magalie Toulzac

      Effectivement Marie, mais on y revient petit à petit, les gens sont demandeurs d’un retour de ses savoirs dans leurs vies quotidiennes et avec les formations en ligne comme celle du Chemin de la nature citée dans cet article, il est aujourd’hui possible de réapprendre les plantes sauvages et leurs utilisations en toute sérénité !

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  3. Vincent Detry

    Je suis en ce moment la « Formation en ligne du cueilleur 2019 » – « Le chemin de la nature ».
    Je la conseille fortement.
    Vidéos claires, PDF très complets, accessibles à vie (tiens, tiens, j’ai déjà vu ça qq part moi … :-)).
    Cultiver son abondance, c’est bien, profiter de celle que la nature nous offre sans travail, c’est encore mieux 😀

    Merci pour tout !

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  4. Sophie HEUCHEL

    Bonjour, ma formation d’herboriste me permet quelques remarques : LA CONSOUDE contient un alcaloïde toxique pour le foie et n’est pas éliminé, il s’additionne à chaque consommation! garder cette plante en cas de nécessité de soin! l’OXALIS contient, comme son nom le laisse entendre, de l’acide oxalique (tout comme l’oseille) à un taux qui le fait interdire à ceux qui ont des problèmes d’articulation…(info gratuite )

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    • Equipe Permaculture Design

      Nous savons pour la consoude et l’oxalis mais c’est une consommation en grande quantité et très régulière qui peut avoir un impact, une consommation occasionnelle et à petite dose est sans danger.

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  5. leuridan

    Bonjour,
    Avez-vous un module de formation pour une citadine comme moi et qui a 6 bacs de 0,50 cm3 disponibles pour la culture ?

    Merci de votre réponse.
    VL

    Répondre
    • Benjamin Broustey

      Pas pour l’instant VL, mais ça ne saurait tarder !!!

      Répondre
    • Ben

      Bonjour,

      0,5 cm3 ce n’est pas très grand 🙂
      Vous pouvez déjà commencer par y mettre des herbes aromatiques, et y replanter les herbes que nous avez acheté-es en pot avec les racines après avoir coupé la quantité qui vous intéressait lors de l’achat.
      Dans un pot rond ou carré d’au moins 20 litres de capacité, vous pouvez repiquer un plant de tomates cerises.
      Ensuite faites des essais, c’est amusant.
      Ben

      Répondre
  6. palette plastique

    Cueillir de tous temps jusqu’à l’arrivée des grandes surfaces et des fast food nous nous déplacions et surtout nous consacrions 80 de notre temps à rechercher de la nourriture aujourd’hui elle nous tombe toutes cuites et meme pre machouiller … beurk ! j’ai moi meme un jardin mais j’ai la chance d’habiter à la campagne

    Répondre
  7. Marcahosse

    Bonsoir,
    Je suis passionnée par les sujets que vous abordez, mais vous ne faites que nous alléchez pour nous inciter à cliquer sur des liens commerciaux. Je suis satisfaite de savoir que les guides nature ont de telles compétences, mais lésée de ne pas avoir un acces gratuit à ces connaissances -du moins par votre intermédiaire.

    Je comprend que vous ayez besoin de subsister mais pas que vous masquiez vos appétits mercantiles.
    Dommage, je me suis leurrée sur vos objectifs.

    Répondre
    • Benjamin Broustey

      Nos objectifs sont clairs et très précis. Nous distribuons un maximum de contenus gratuits par le biais de notre site et mettons à disposition une partie du travail de notre bureau d’étude aux débutants et pratiquants de la permaculture. Donc des contenus gratuits nous en disposons de nombreux, mais nous ne dérogeons pas à la règle de toute entreprise et initiative qui se veut un minimum durable. Nous avons une équipe à rémunérer qui est à votre service, des charges et taxes, nous investissons et dépensons aussi beaucoup pour nous former, installer nos lieux expérimentaux, et par incidence vous servir, tout en tirant un revenu qui nous permette de continuer notre activité durablement. Aujourd’hui je serai enchanté de bénéficier du travail de chacun gratuitement, malheureusement ou heureusement, derrière chaque don, subvention, ou gratuité, il y a eu une dépense énergétique et un travail fourni. Il faut bien que les retours énergétiques se fassent. Une partie de notre activité est donc « commerciale ou mercantile » comme vous le dites pour faire perdurer la partie « offerte ». Travailler vous gratuitement ou avez vous une activité mercantile vous aussi ? Nous ne cachons rien au contraire nous assumons je pense. Nous pourrions très bien offrir des formations gratuites, comme terre et humanisme par exemple, mais qui sont financées par des gros groupes ou des investisseurs, comme la macif, et faire appel aux dons de tout un chacun…Ou alors aux subventions publiques qui sortent à un moment donné de votre poche…Ce n’est pas notre truc, même si je respecte les choix de chacun. Donc nous ne masquons rien, contrairement à ce que vous pensez. Au contraire, nous ne nous donnons pas une image de personne qui font du tout gratuit, altruiste au possible, vivant sur des subventions ou des aides issus d’un système déresponsabilisant et déséquilibré, nous nous autofinançons complètement grâce à notre travail et notre activité et bien sur notre public. Je trouve que c’est assez courageux de mon coté… Peut être qu’en essayant de voir les choses par une autre fenêtre, et en comprenant que nous sommes dans un monde où chaque travailleur ou créateur doit bien finir par trouver sa pitance, vous comprendriez mieux ce que l’on fait…

      Répondre
      • Marcahosse

        O.K. Merci d’avoir pris le temps de me répondre.
        Je vous souhaite de la réussite pour votre entreprise.

        Répondre

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