Trop souvent négligé et mal mené par des labours et retournements intempestifs ou des produits chimiques en tous genres, le sol est pourtant essentiel à la Vie sous toutes ses formes.

Lorsqu’il est respecté, il est capable accueillir et nourrir tout le monde, des micro-organismes aux grands mammifères que nous sommes en passant par toute la faune et la flore de la planète !

C’est pourquoi il est si important et précieux pour toute personne qui veut le cultiver.

Si sa fertilité, son équilibre et sa stabilité sont maintenus, il est l’élément nourricier, le terreau d’une plante en bonne santé, productive, aux qualités nutritionnelles inégalables.

Plus qu’un simple substrat, un sol vivant est un véritable écosystème complexe à la base de notre existence.

En prenant soin de cet écosystème sol, nous aurons moins besoin de soigner nos plantes !

Pour connaître les bases d’un sol fertile et vivant et savoir comment l’obtenir, voyons tout cela d’un peu plus près…

Qu’est-ce qu’un sol fertile et vivant dans la nature ?

Dans la nature, un sol fertile est façonné par la vie qui l’habite et plus précisément par :

  • la dégradation de la roche mère,
  • la décomposition des matières organiques animales et végétales,
  • le travail des végétaux et des champignons qui s’y développent,
  • le travail de la faune, des micro-organismes qui y vivent
  • les différentes actions physico-chimiques complexes qui s’y déroulent (lessivage par les eaux de pluie, l’érosion, etc.)

Si vous voulez plus de renseignements là-dessus, retrouvez en fin d’article quelques livres de référence sur ce sujet.

Ce qui nous intéresse tout particulièrement, en permaculture, c’est la fertilité du sol.

Or, il est aujourd’hui très clair que c’est la vie présente dans un sol qui est déterminante pour sa fertilité générale.

Cette vie inclut :

  • des micro-organismes (bactéries, protozoaires, nématodes, champignons, algues),
  • une mésofaune visible à la loupe mesurant 0,2 et 4 mm (acariens, collemboles…),
  • une macrofaune incluant les êtres vivants mesurant 4 et 80 mm (vers de terre, crustacés, larves d’insectes, fourmis, coléoptères, araignées…),
  • une mégafaune réunissant les animaux mesurant plus de 80 mm (taupes, hérissons, musaraignes…).
Exemple de mésofaune peuplant un sol vivant : ici un symphyle, genre de petit millepattes à gauche et un collembole à droite, tous deux contribuent à la transformation des matières organiques et au cycle des nutriments dans les sols. ©Marshal Hedin — CC BY 2.0

Plus votre sol sera vivant, plus il sera fertile !

C’est pourquoi, en permaculture, on s’attachera tout particulièrement à préserver la vie du sol, la stimuler et lui fournir tout ce dont elle a besoin pour se développer.

Comment reconnaître un sol fertile ?

En permaculture, tout part de l’observation de la nature qui est notre professeur principal.

Alors, observons un sol forestier, donc non travaillé par l’Homme.

Ce qui frappe en premier lieu : le sol est très souple.

Quand nous marchons dessus, il est moelleux comme si on marchait sur un énorme matelas.

Dans un second temps, on s’aperçoit que le sol est constamment couvert. La nature, en effet, a horreur du vide. Elle recouvre donc sans cesse ce sol de matières organiques vivantes et mortes, qui s’y accumulent au fil du temps.

Quand on commence à écarter ce tapis de feuilles, de débris, on voit que toutes les matières en dessous sont de plus en plus fragmentées puis comme digérées par toute une faune visible à l’œil nu (vers, cloportes, fourmis, araignées, larves diverses, mais aussi petits rongeurs, batraciens, reptiles…) qui s’active sans relâche pour en faire un substrat idéal, bien structuré et riche dans lequel les végétaux prospèrent !!

En effet, si on y réfléchit deux secondes, on réalise que les forêts n’ont jamais eu besoin de l’Homme pour se porter à merveille !

La nature, en effet, a tout prévu : elle tend vers l’autofertilité et l’équilibre constamment.

C’est pourquoi la forêt est un des nombreux écosystèmes dont s’inspire la permaculture, car sa résilience et son efficacité à s’autoalimenter et se maintenir pleine de vie forcent l’admiration.

Comment la nature entretient-elle la fertilité du sol ?

L’exemple de l’arbre permet de bien comprendre le cycle naturel de la fertilité.

L’arbre est autotrophe, c’est-à-dire qu’il est capable de se nourrir et générer sa propre matière organique à partir des ressources qu’il puise dans le sol et dans l’atmosphère, puis il produit des fruits, des branches, des feuilles, etc.

Et quand tous ces éléments meurent, ils se déposent à la surface du sol.

Sous terre, le processus est le même avec la production et la perte de radicelles (petites racines) régulières.

C’est à ce moment qu’interviennent nos compagnons du sol : vers de terre, champignons, insectes, bactéries et autres micro-organismes…

Ils se nourrissent de ces matières organiques.

Certains ont comme boulot de fragmenter la matière, d’autres l’enfouissent dans le sol, d’autres la transforment.

Une partie de ces matières organiques fraîches est transformée directement et rendue accessible aux plantes sous forme des fameux N, P, K (azote, phosphore, potassium, les trois principaux éléments vitaux pour les végétaux, même s’ils ne sont bien sûr pas les seuls !).

L’autre partie est transformée en humus (matière organique stable) qui distribuera, petit à petit, l’eau et les éléments nutritifs aux plantes.

Un genre de stock en gros…

La composition de cet humus varie selon le biotope où il s’est créé (forêt, prairie, sol cultivé…), mais il est majoritairement composé de matières organiques stables.

Nous sommes donc en présence de cycles où la nature pourvoit entièrement à tous les besoins de l’écosystème qu’elle a créé, les végétaux prolifèrent et s’épanouissent sans aucun besoin de travail du sol ou d’apports extérieurs.

De quoi est constitué un sol fertile : composants, texture, structure

Voyons maintenant plus en détail les composants d’un sol et la façon dont ils sont agencés entre eux, car nous verrons que cela est déterminant pour sa fertilité à long terme.

Les 3 types de particules composant un sol

Voyons d’abord quels sont les 3 composants qu’on peut trouver dans le sol, où qu’on se trouve sur la planète.

Ces 3 composants, définis par la grosseur et la nature des particules qui les composent, sont :

  • l’argile 
    Matière sédimentaire composée de particules rocheuses très fines (dimension inférieure ou égale à 2 µm).
  • le limon 
    Matière sédimentaire composée de particules rocheuses de taille intermédiaire entre l’argile et le sable (entre 2 et 50 µm), résultats d’alluvions diverses ou d’érosion éolienne.
  • le sable 
    Matière sédimentaire composée de particules d’origine minérale ou organique dont la taille, sous forme de petits grains, est comprise entre 50 µm et 2 mm.

Qu’est-ce que la texture du sol ?

La texture d’un sol se détermine en fonction de la proportion de chacun des éléments vus ci-dessus.

Selon le pourcentage d’argile, de limon et de sable dans votre sol, celui-ci aura des capacités différentes en termes de :

  • rétention de l’eau,
  • rétention des nutriments et éléments minéraux indispensables aux plantes,
  • aération,
  • drainage…

Et ces différentes capacités dues à texture de votre sol auront bien évidemment un impact sur sa fertilité !

Fiche tester la texture de son sol

Fiche tester la texture de son sol

Cette fiche gratuite vous indiquera comment analyser de façon simple et empirique les principales composantes minérales de votre sol.
Connaître votre sol sera une des clés pour mettre en place des stratégies et techniques permacoles véritablement adaptées à votre contexte.

Recevoir la fiche technique

Quelle est la structure de votre sol ?

De la texture de votre sol (et donc ses proportions en argile, limon et sable) va dépendre sa structure, c’est-à-dire la façon dont les différents éléments qui le composent s’agencent entre eux et se lient.

Il existe différents types de structures de sols.

Or si on se plonge dans les détails et la géologie, il y en a pour toute une vie d’apprentissages 😅.

Nous ne verrons donc ici que les 3 structures de bases qui nous semblent déjà suffisantes pour y voir plus clair.

Les connaitre et savoir les repérer de façon empirique, au toucher, vous permettra de savoir quoi faire pour améliorer la fertilité de votre sol.

Ces 3 principales structures sont :

  • la structure particulaire 
    Caractéristique des sols majoritairement sableux, elle ne permet pas au sol de retenir l’eau et les nutriments essentiels aux plantes.
    Au toucher, une structure particulaire donne un sol friable, qui s’effrite entre les doigts et manque de liants.
  • la structure compacte 
    Caractéristique des sols majoritairement argileux, une structure compacte rend le sol saturé en eau, imperméable à l’air, ce qui crée un milieu asphyxiant pour les plantes et ne permet pas le développement de la vie aérobie qui est la plus importante dans la création de fertilité.
    Au toucher, une structure compacte donne un sol aggloméré très dur, dit « lourd » ou « collant » quand il est mouillé.
  • la structure grumeleuse 
    C’est la structure idéale, caractéristique d’un sol où sables et limons sont liés entre eux par l’argile et forment des agrégats permettant d’avoir un sol à la fois perméable à l’eau et à l’air pouvant retenir les nutriments et accueillir une belle activité biologique, base d’un sol fertile et vivant.
    Au toucher, une structure grumeleuse donne un sol qui forme comme « un couscous » de terre souple et moelleux dans les mains.

Comment savoir si mon sol est fertile ?

On s’intéresse généralement à la fertilité de son sol quand on envisage de le cultiver et, notamment, y faire un potager.

En effet, de sa fertilité dépendront nos récoltes aussi bien en quantité qu’en qualité.

Il est donc important d’en apprendre plus sur son sol avant de le cultiver.

Formation en ligne

Le potager Perma+

Produire facilement ses légumes tout au long de l’année. Je découvre ce cours en ligne

Pour reconnaitre un sol fertile, on peut déjà d’un simple coup d’œil se faire son idée en observant la luxuriance et la diversité de la végétation sauvage présente dans un espace donné.

Ce sera un premier indicateur sur la santé et fertilité d’un sol.

Une grande diversité, des plantes vigoureuses, bien vertes et en bonne santé seront déjà bon signe.

Puis, pour affiner votre connaissance de votre sol, il faudra ensuite observer, dans les premiers centimètres sous la surface, quelle est sa composition (eau/air/matière organique/minérale), sa texture (argile/limon/sable), sa structure (particulaire, grumeleuse, compacte) et ce qui y vit, termes de faune comme de flore.

Évidemment, on ne vous dit pas d’investir dans un microscope, ni de vous lancer dans des études de biologie poussées.

En fait, nous pouvons tous, même sans trop de connaissances, faire des observations sur cette vie du sol.

Voyez-vous des insectes, des larves, des araignées, des fourmis, des galeries, des turricules (excréments de vers de terre)…

Les turricules aussi appelés tortillons sont des excréments de vers de terre bien visibles à l’œil nu en surface d’un sol, ici dans une pelouse sauvage.

Quelle est la définition d’un sol fertile ?

En gros, on peut définir un sol fertile comme étant un sol vivant constitué de :

  • 25 % d’air
  • 25 % d’eau
  • 5 % de matières organiques
  • 45 % de matières minérales

Un sol fertile aura donc une structure grumeleuse qui permettra la présence d’air et d’eau en son sein et une texture comportant, dans des parts variables, mais relativement équilibrées, les 3 principaux composants que sont l’argile, le limon et le sable.

Une terre fertile inclura également une bonne part de matière organique permettant la création d’humus.

L’humus est de la matière organique stable à la base de la fertilité d’un sol, créée par la vie du sol à partir de la décomposition de matières organiques fraîches mises à sa disposition.
Il fonctionne comme une sorte d’éponge, un réservoir qui retient l’eau et les nutriments et les redistribue, petit à petit, aux plantes…

Enfin, le lieu, le climat, la diversité de la vie présente et les pratiques culturales auront bien sûr une incidence sur la fertilité du sol.

Comment augmenter la fertilité du sol avec la permaculture ?

La première consigne, simple et valable partout, sera d’imiter la nature et donc de ne pas laisser le sol à nu pour accueillir un maximum de vie en son sein.

Myriam, membres de nos formations en ligne depuis de nombreuses années, a réussi, en ajoutant régulièrement de la matière organique sur son sol, à créer une terre fertile dans son jardin qui était au départ un parking en gravier bitumineux.

Un couvre-sol aussi appelé mulch ou paillage organique va apporter beaucoup :

  • La faune du sol va petit à petit dégrader ce couvre-sol et le rendre disponible aux plantes sous forme de nourriture.
    En couvrant votre sol de matière organique, vous nourrissez donc la vie du sol qui vous le rendra bien en augmentant la fertilité de votre terre.
  • Cette vie du sol, dont notamment les vers de terre, va creuser des galeries, aérer le sol, le rendre perméable à l’air et à l’eau, ce qui va permettre un meilleur développement des racines de végétaux, une circulation et un stockage optimal de l’eau. 
    C’est pourquoi on recommande très fortement en permaculture de ne pas retourner ou labourer le sol sous peine de briser ce cercle vertueux et de bouleverser l’ensemble de cet équilibre vivant. 
    Une autre raison de ne pas labourer est la préservation des réseaux mycéliens (champignons) dans le sol. 
    En effet, les champignons contribuent pour beaucoup plus que l’on ne croit à la santé de nos végétaux, en créant notamment des associations vertueuses avec les racines des plantes (mycorhizes).
    Ils mettent à disposition des plantes eau et nutriments en échange de sucres et autres d’éléments nécessaires à leur survie que les plantes peuvent leur procurer.
    C’est un formidable exemple de partenariat gagnant-gagnant dans la nature.
  • Ce mulch va protéger le sol de l’érosion, du lessivage, du soleil…
  • Cette couverture du sol va limiter l’évaporation de l’eau et retenir l’humidité, ce qui va réduire énormément les besoins en arrosage.
  • En couvrant le sol, on coupe aussi l’accès à la lumière, cela va donc réduire la pousse des adventices (les fameuses « mauvaises herbes ») !

Pour en savoir plus sur les différents paillages et leur utilisation en permaculture, découvrez notre guide complet.

Le paillage au jardin en permaculture

Le paillage au jardin en permaculture

Découvrez notre guide complet sur les paillages au jardin pour choisir celui ou ceux qui répondront le mieux à vos besoins en permaculture !

Lire l’article

Comment préparer la terre pour cultiver en permaculture et rendre mon sol fertile ?

Bois Rameau Fragmenté ou B.R.F., déposé en couverture de sol dans un jardin en permaculture.

Si vous partez d’un sol dégradé par des pratiques culturales polluantes ayant éradiquée une bonne partie de la vie du sol, et que votre intention est de le régénérer durablement, votre boulot principal sera de ramener de la vie dans ce sol.

Plusieurs actions sont alors possibles et il sera bon de les ajuster, selon vos observations sur l’état et la composition de votre sol.

Un passage de grelinette sur la zone à régénérer, lorsque cela est possible, peut déjà faire du bien en aérant le sol.

Un arrosage si la terre est sèche, sera également le bienvenu, car l’eau c’est la vie.

Et vous pouvez ensuite utiliser une couverture de sol très efficace pour régénérer un sol dégradé : il s’agit du B.R.F..

Le BRF (Bois Raméal Fragmenté) en paillage de A à Z.

Le BRF (Bois Raméal Fragmenté) en paillage de A à Z.

Découvrez cette technique très particulière qui permet de régénérer les sols rapidement, sa production et son utilisation grâce à la permaculture !

Lire l’article

Si votre intention est de cultiver rapidement des légumes sur un sol dégradé, il sera intéressant de vous pencher sur le type de support de culture le plus adapté à votre contexte et vos besoins.

Choisissez votre support de culture idéal !
Formation en ligne

Choisissez votre support de culture idéal !

Trouvez enfin le support de culture idéal pour vous !

La technique de la lasagne en permaculture peut, par exemple, être un choix pertinent, lisez notre article dédié pour en savoir plus.

La culture en lasagne en Permaculture

La culture en lasagne en Permaculture

La culture en lasagne est une technique de permaculture efficace dans certains contextes. Découvrez comment faire une butte en lasagne et pourquoi est-ce intéressant.

Lire l’article

Conclusion sur le sol fertile

On pourrait résumer cela à un sol vivant et équilibré dans ces composants, aéré et humide, régulièrement nourri de matières organiques fraîches à décomposer pour régaler nos amis vers de terre, cloportes, larves d’insectes, etc.

Alors, dites adieu labour, labeur et motoculteurs… car en arrêtant de lutter contre la nature, vous lui permettrez de ramener vie et fertilité dans votre sol.

Vous connaissez maintenant les bases de la fertilité et la pérennité de votre sol.

À vous de jouer : observez votre sol, ce qui y pousse, ce qui y vit, testez sa texture, ressentez sa structure et agissez en conscience pour maximiser le retour de vie dans votre terre !

Enfin, n’hésitez pas à puiser des techniques, infos et astuces parmi les centaines d’articles que nous mettons à votre disposition sur ce site, en gardant toujours à l’esprit de les adapter à votre contexte unique et votre sensibilité.

Retrouvez aussi ci-dessous des ouvrages de références sur le sol vivant qui vous permettront d’en apprendre encore plus sur ce formidable écosystème, berceau de notre existence.

Bonne régénération du sol et de la fertilité à vous !

Le génie du sol vivant

Le génie du sol vivant

Ferments d’une révolution agronomique

Bernard Bertrand et Victor Renaud

Édition De Terran .
19.5 €

Amazon FNAC Unithèque Decitre

Jardiner sur sol vivant

Jardiner sur sol vivant

Quand les vers de terre remplacent la bêche !

Gilles Domenech

Éditions Larousse – 2021.
14.9 €

Ce livre n’est plus édité, mais reste disponible en occasion.

Le sol, la terre et les champs

Le sol, la terre et les champs

Pour retrouver une agriculture saine

Lydia et Claude Bourguignon

Éditions Le Sang de la terre – 2015.
29 €

Ce livre n’est plus édité, mais reste disponible en occasion.

Sur le même thème

Les formations principales en permaculture

Les formations complémentaires en permaculture

Permaculture Design

Cet article a été rédigé par l’équipe de notre Bureau d’étude Permaculture Design.

13 Commentaires

  1. Daniel

    Bonjour,
    en milieu urbain, quel mulch utilisez-vous? trouvez-vous de quoi faire dans les alentours en utilisant le « disponible » sans forcément acheter?
    Personnellement, j’utilise la paille de mes poules et la litière compostable de mon chat, la tonte du peu de gazon qu’il me reste (le potager a colonisé tout le jardin) plus évidemment tout déchet organique issu de la cuisine et des autres plantes. Mais malgré tout ça je n’arrive pas à avoir quelque chose de dense, épais et qui dure…
    Je suis curieux de connaitre les astuces que vous auriez trouvé.
    Cordialement,
    Daniel

    Répondre
  2. Sylvie

    bonjour,

    pouvez vous m’indiquer ,après travaux d’isolation en ouate de cellulose mes murs, si je laisse sur le sol de mon potager verger la ouate de cellulose (avec traitement en sel de bore en dessous de 5%) non utilisée si celle ci sera nocive à mon sol ou si elle peut être utilisée comme mulch ? en vous remerciant de votre avis… bien à vous,

    Répondre
    • Benjamin Broustey

      Aucune idée car jamais essayé Sylvie…tout dépend si ces sels sont nocifs ou non…a tester sur quelques plantes….

      Répondre
  3. Odile Chavaneau

    Il existe d’excellentes videos sur youtube sur la vie des sols, celles des Bourguignon. Trés claires trés intéressantes et pas forcément trop longues…
    Je recommande vivement.

    Répondre
  4. martine

    bonjour
    vous parlez de faune, je suis d’accord bien sur. Mais qu’en ait il d’un terrain « farci » de campagnols. J’ai essayé le suint de mouton, cela les éloigne un temps mais ils reviennent. Je me suis procuré 3 round de foin mais j’hésite, car ils vont proliférer cet hiver, n’est ce pas?
    Merci pour votre réponse .
    Martine

    Répondre
    • Jérôme BOISNEAU

      Bonjour Martine,
      je suis maraicher en permaculture, sur sol vivant (jamais travaillé, toujours couvert etc). Et j’ai moi aussi des campagnols. Pour moi la production de légumes est nécessaire à mes revenus. Et pourtant, quand un campagnol remue tellement bien le « sous » sol que mes carottes, ne s’en remettent pas… et bien, je m’en réjouis (bon pas sur le moment, j’avoue), car il fait tellement du bon travail que c’est l’avenir qu’il prépare. Malgré tout, je m’organise pour qu’il ne prolifère pas car ça provoquerait une année trop « maigre » pour ma production de légumes.
      Et après avoir essayé plein de choses, la meilleure technique de régulation est un (ou plutôt plusieurs) chat.
      Il ne supprime pas le problème « mulot » mais permet de réguler sa présence.
      Je suis désormais en Paix avec les prédateurs de mes cultures, et je leur prévois donc toujours une « part » au jardin.
      Jérôme

      Répondre
      • Delphine

        Bonjour Jerome , je m’interroge à donner l’idée d’introduire des chats sur nos jardins familiaux. Mais les nourrissez vous quand même? Est ce Quils sont sauvages ? Est ce qu’ils sont heureux à vivre à l’extérieur sur votre exploitation , tout seuls ? Et comment cela se passe pour les excréments des chats? Merci

        Répondre
        • Jérôme BOISNEAU

          Bonjour Delphine. Je n’ai pas introduit de chats chez moi. Mais il y a toujours des chats « libres » qui trainent par là. Je ne les nourris pas, et ils ne sont donc très autonomes et ne sont jamais nombreux (1 ou 2, c’est tout). Je ne sais pas s’ils sont heureux 🙂 mais ils sont plutôt sauvages et difficiles à approcher, et je n’ai pas de soucis d’excréments. Ils doivent les faire dans les haies ou la prairie.

          Répondre
          • Delphine

            Merci Jerome pour ton retour d’expérience !

      • martine

        Merci pour cette idée de chat. Il y a en effet quelques chats qui passent par ci par là.
        Pour les orienter vers la parcelle qui m’intéresse (butte lasagne, et planche en double bêchage, mulch de foin qui est un lieu 5 étoiles pour les mulots, camapagnol rat taupier???) j’ai déposé quelques arêtes de poisson, je suis prête à apporter du poisson frais.J’espère que les chats accepteront de venir « travailler » dans cet espace, Je veux en effet aussi mettre des haies fruitières, mais cette année je vais attendre, les rongeurs ont rongés trop de plants pour que j’investisse tout de suite dans les arbres.

        Répondre
  5. jeantou

    Bonne méthode.
    En biodynamie on utilise de surcroit
    1 ) la bouse de corne qui
    – améliore la structure du sol
    – favorise l’activité microbienne et la formation
    d’humus
    – régule le Ph du sol
    – stimule la germination des graines et la
    croissance générale du système racinaire
    – accroit le développement des légumineuse et
    la formation de leurs nodosités
    2 ) le basalte qui
    – régénère le sol, participe à la formation du complexe argilo-humique
    – stimule l’activité microbienne du sol

    Répondre
    • martine

      bonjour, merci pour votre réponse, cependant je parlais d’animaux rongeurs, campagnole, rat taupier, qui font des galeries et mangent les racines. Il y en a beaucoup dans mon terrain. J’ai perdu les pieds d’artichauts, les poireaux des carottes, des amaryllis etc…y a t il une méthode pour éloigner ces animaux. Le hibou perché sur le pin ne suffit pas.
      merci
      Martine

      Répondre
      • Salvador

        Martine, pour ma part j’utilise le piège guillotine. Cette année ma récolte de rat taupier est faible : 2 spécimens jeunes et 5 taupes. Les taupes mettent le bronx dans le jardin mais ne mangent que des vers de terre. Le rat taupier lui, s’installe dans les galeries des taupes si possible et mange tout ce qui est sous la surface du sol : toutes les tubercules, les carottes et aussi oignons, poireaux, betteraves, etc, disparaissent du jour au lendemain. Si je suis prêt à partager, il y a des limites. Cette année a été très sèche, d’où la difficulté de repérer les galeries avec précision et d’y installer des pièges car la terre est friable et sèche. Le couvert favorise bien entendu leur prolifération. En conclusion c’est un combat quotidien, repérer les végétaux mangés, localiser les galeries, installer les pièges et les relever, changer un piège de place s’il n’y a pas de capture sous 48h, telle est ma modeste recette. Bon courage !

        Répondre

Laisser un commentaire :

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *