Les associations de cultures : on en parle beaucoup en jardinage, et ça fait bien longtemps que certains agriculteurs les pratiquent.
Et bien avant l’homme, la nature le faisait déjà depuis des millions d’années.

En permaculture, Bill Mollison nous invite à imiter le fonctionnement de la nature, alors allons-y !

Sachez que nous avons travaillé le sujet des associations de légumes pour vous en vous proposant un potager tout bien pensé et prêt à être implanté au jardin! N’hésitez pas à y jeter un coup d’oeil..

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Produire facilement ses légumes tout au long de l’année.

C’est quoi une association de cultures au potager ?

Associer des cultures, c’est imbriquer et cultiver plusieurs plantes différentes au même endroit et en même temps.

L’objectif de cela est bien sûr d’augmenter la productivité de son jardin potager. 

On peut distinguer deux grands types d’associations :

  • Les associations allélopathiques : quand les plantes poussent, elles peuvent avoir une action positive ou négative sur leurs voisines.
    On peut donc profiter de ce phénomène pour améliorer nos récoltes.
  • Les associations « dans le temps et dans l’espace » : toutes les plantes ne poussent pas à la même vitesse, et ne prennent pas la même place dans le sol ou au-dessus du sol.
    En choisissant bien, le jardinier ou maraîcher peut tirer parti de cette réalité.
Les associations de légumes au potager en permaculture permettent de maximiser vos récoltes tout en imitant la nature.
Exemple d’association de légumes : chou rave/betterave/salade, à tester au potager !

Quelles associations de légumes en permaculture ?

Des résultats mitigés sur les associations allélopathiques des plantes au potager.

Après avoir essayé les grands classiques décrits dans certains ouvrages comme « Le poireau préfère les fraises » ou « Les bonnes associations au potager », j’en suis arrivé à deux constats :

D’une part, les plantes censées s’entraider n’ont pas forcément les mêmes besoins (eaux, sol, soleil…).
Ainsi, l’association « oignons-carottes », présentée comme un exemple de protection mutuelle — la carotte éloigne la mouche de l’oignon, et l’oignon éloigne la mouche de la carotte — met en œuvre deux plantes aux besoins en eau opposés.
La carotte en veut beaucoup, mais l’oignon non seulement se contente de peu, mais peut pourrir sur pied s’il en a trop !

D’autre part, malgré de nombreux essais, je n’ai pas constaté de différences flagrantes quand j’associais et quand je n’associais pas.
Ce qui ne veut pas dire que ça ne marche pas.
J’ai reçu beaucoup de témoignages positifs sur ce genre d’associations.

Astuce : dans tous les cas il sera très important réaliser des tests simples et efficaces pour connaître votre sol – nous ne vous le recommanderons jamais trop!

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Cette fiche gratuite vous indiquera comment analyser de façon simple et empirique les principales composantes minérales de votre sol.
Connaître votre sol sera une des clés pour mettre en place des stratégies et techniques permacoles véritablement adaptées à votre contexte.

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De belles réussites avec les associations de légumes « dans l’espace et dans le temps »

Et c’est donc seulement quand j’ai renforcé ma volonté de densifier les cultures que j’ai commencé à imbriquer les cultures « dans l’espace et dans le temps ».

Cette année-là, en divisant ma surface cultivée par 2, j’ai maintenu (et même augmenté un peu) ma production totale.

J’ai, tout simplement, mieux utiliser l’espace, ce qui m’a permis de mieux « soigner » mon jardin (2 fois plus petit) et donc mes récoltes.

Les associations de légumes au potager en permaculture permettent de maximiser vos récoltes tout en imitant la nature.
Gros plan sur une des associations favorites de Jérôme : carottes / radis / tomates / salades pour une butte de culture très productive. ©Jérôme Boisneau

Exemples d’associations de légumes que je pratique sur ma ferme en permaculture.

Je n’ai pas inventé toutes les associations que j’utilise.

C’est à la fois des partages entre maraîchers et jardiniers, mais aussi des lectures (Eliot Coleman — The new Organic Grower,John Jeavons — How to grow more vegetables…, et Le manuel pratique de la culture maraîchère de Paris, écrit en 1845) qui m’ont permis de pratiquer aujourd’hui ces associations :

– Radis — carottes — haricots grimpants : si vos supports de cultures sont orientés Est-Ouest, profitez du microclimat ombragé provoqué par les haricots grimpants pour cultiver des radis et carottes au nord des haricots.

– Choux — Carottes : sur une planche de 80 cm de large, une rangée de choux au milieu, et 3 rangs de carottes de chaque côté.
Les deux ont besoin de beaucoup d’eau au début : les carottes pour germer, les choux pour bien pousser, mais aussi pour lutter contre les altises.

– Choux — laitues : au printemps et en été, après avoir planté des laitues tous les 30 cm, plantez un chou tous les 90 cm sur la ligne centrale.
Les choux sont lents à prendre de la place, et les laitues rapides à être récoltées.
Après la récolte des laitues, ajoutez un gros paillage (vous pouvez tester le miscanthus) pour le reste de la croissance des choux.

– Au pied des « grandes plantes » (tomates, poivrons ou aubergines), occupez l’espace avec des plus petites : laitues, betteraves, radis, carottes…

Invitez les vivaces comme l’oignon ciboule Ishikura un peu partout au jardin.
En le coupant au ras du sol plutôt que de l’arracher, il repoussera pendant des années, quelle que soit la culture suivante (et passera même à travers un épais paillage).
Mais attention, même s’il est costaud, il ne résistera pas trop aux fraises du motoculteur…

Les associations de légumes au potager en permaculture sont passionnantes et source d’apprentissages.
À gauche, les carottes aux pieds des tomates. À droite, les ciboules Ishikura aux pieds des poivrons, deux associations de légumes intéressantes. ©Jérôme Boisneau

Et enfin, ma préférée, que je pratique sous tunnel : l’association radis – carottes – tomates qui me permet de dépasser les 50 € de récolte par mètre carré cultivé.

Pour chacune de ces associations, je fais attention à ce qu’elles ne me compliquent pas (ou peu) la récolte.

Astuce pratique : récolter vos graines est une excellente pratique pour tester ses associations de légumes d’une année sur l’autre sans racheter de semences.

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Nous vous proposons un gabarit de sachet prêt à imprimer contenant les principaux critères à préciser pour bien identifier vos graines.

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Les grandes classiques des associations potagères

La Milpa, ou « les 3 sœurs » est pratiquée depuis très longtemps en Amérique Centrale, où le maïs est associé aux haricots grimpants et aux courges.
Le maïs sert de tuteurs aux haricots. Les haricots (légumineuses) captent l’azote de l’air et le stockent dans des nodosités au niveau des racines.
Les courges font couvre-sol et limitent ainsi la prolifération d’adventices.
Et le couple haricots-maïs fait de l’ombre aux courges qui supportent mal le plein soleil en été.

Bref, un parfait exemple d’association !

Basilic — Tomates : on voit souvent le basilic au pied de tomates.
Et c’est vrai que ça se passe bien entre eux.
Mais est-ce pour favoriser mutuellement ces plantes, ou bien parce qu’en cuisine elles s’assemblent plutôt bien et qu’on a simplement envie de les récolter en même temps ?

À vous de vous faire votre idée sur la question 😉

Comment créer VOS associations de légumes ?

Tous ces exemples ne vous conviennent peut-être pas.

Alors, pourquoi ne pas créer vos propres associations.

Comment ? D’abord en comprenant en détail ce qu’est la permaculture et comment elle peut vous aider à atteindre vos objectifs.

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Grâce à cela vous serez en mesure de tenir compte de nombreux paramètres qui vous permettront de… faire beaucoup d’essais! Si vous « commencez petit », et faites de petits tests, il ne sera jamais très grave de vous tromper ou d’échouer, c’est un process d’apprentissage normal 🙂

Les associations de légumes au potager en permaculture sont passionnantes et source d’apprentissages.
Autre exemple, l’association asperges/fraises, testée et approuvée depuis 3 ans par Magalie, de l’équipe PermacultureDesign !
Les associations de légumes au potager en permaculture sont passionnantes et source d’apprentissages.
Autre exemple, l’association asperges/fraises, testée et approuvée depuis 3 ans par Magalie, de l’équipe PermacultureDesign !

Le paramètre principal est la taille de la plante, ou l’étage dans lequel elle se trouve.
Un peu comme dans un mini jardin-forêt.
Les radis sont à l’étage du bas, et les tomates occupent les étages supérieurs.

Mais la vitesse de croissance est importante aussi : au pied des courgettes, il y a beaucoup de place lors de la plantation.
Mais en quelques semaines, la courgette recouvre toutes les cultures qu’on aurait pu implanter autour d’elle.

Les associations de légumes au potager en permaculture permettent de maximiser vos récoltes tout en imitant la nature.
Sur cette butte, les laitues à côté des courgettes sont déjà bien développées, mais… © Jérôme Boisneau
… elles vont se faire rapidement recouvrir par les courgettes ! © Jérôme Boisneau

En tenant compte de ces deux paramètres, déjà on peut faire des tests de nouvelles associations intéressants.

En ajoutant dans les paramètres de choix pour vos associations les besoins en eau, en nutriments et en soleil de chaque légume, vous affinerez encore plus vos expérimentations en multipliant les chances de réussite, car vous répondrez encore mieux aux besoins de chaque légume !

Quels sont les légumes à ne pas mettre ensemble ?

Les essais restent importants, surtout pour apprendre d’éventuels effets indésirables de certains voisinages.

Chez moi, par exemple, les aubergines n’ont pas apprécié la roquette plantée à leurs pieds.

Cela s’affine donc avec les essais et les expériences qu’il ne faut pas craindre de réaliser, car cela sera toujours instructif.
Ceci dit, il y a des associations potagères malheureuses connues dont on peut déjà tenir compte pour gagner du temps.

On peut citer par exemple :

  • Les légumes de la famille des fabacées comme les petits pois, les haricots ou encore les fèves n’apprécient pas le voisinage des légumes de la famille des alliacées comme les oignons, les échalotes, les poireaux ou encore l’ail et inversement.
  • Les choux n’apprécient pas non plus les poireaux, échalotes et ail.
  • On évitera d’associer des solanacées entre elles, donc on ne plantera pas côte à côte des pommes de terre, des aubergines et des tomates.
  • Le fenouil est difficile à associer au potager, car il a un fort pouvoir d’allélopathie négative, il perturbe notamment la croissance des tomates et déplait beaucoup aux choux et aux haricots.
    Son voisinage ne sera supporté que par peu de légumes comme les céleris, les laitues ou les poireaux.

Vous trouverez ci-dessous des références de livres sur les associations potagères pour avoir des informations plus complètes que vous pourrez tester chez vous pour voir ce qu’il en est concrètement dans votre contexte.
Le caractère favorable ou défavorable d’une association de légumes peut, en effet, être plus ou moins avéré d’un endroit à un autre.

En conclusion, les associations de cultures sont passionnantes, aussi bien en maraîchage qu’en grande culture ou au verger.

Elles donnent lieu à de multiples essais un peu partout, alors n’hésitez pas à partager les vôtres — bonnes ou mauvaises — dans les commentaires tout en bas.

À bientôt,

Jérôme BOISNEAU/Permaraicher

Jérôme Boisneau
Jérôme Boisneau

Jérôme Boisneau

Paysan maraîcher en permaculture depuis 2009, Jérôme BOISNEAU a gardé de sa formation d’ingénieur l’esprit de recherche et d’expérimentations. Il a créé en 5 ans une microferme résiliente et économiquement viable, et partage tout ça à la fois sur son blog www.permaraicher.com et dans des vidéos, conférences ou formations.

Pour éviter les échecs et pertes d’énergie inutiles, il faut avoir des supports de culture réellement adaptés à vos besoins, vos objectifs et votre contexte propre. Alors, avant de vous lancer au potager, trouvez le support de culture qu’il vous faut en suivant notre formation en ligne « Choisissez votre support de culture idéal ». Pour en savoir plus, cliquez sur le bouton ci-dessous.

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Conseils de lecture pour aller plus loin…

Vous retrouverez ci-dessous plusieurs ouvrages intéressants sur les associations potagères dont ceux cités par Jérôme dans son article :

Le poireau préfère les fraises.

Le poireau préfère les fraises.

Les meilleures associations de plantes

Hans Wagner

Éditions Terre Vivante – 2001.
14.7 €

Librairie permaculturelle Amazon FNAC Unithèque Decitre

Les bonnes associations au potager

Les bonnes associations au potager

Noémie Vialard

Éditions Rustica – 2007.
7.95 €

Librairie permaculturelle Amazon FNAC Unithèque Decitre

Un jardin sain grâce aux cultures associées

Un jardin sain grâce aux cultures associées

Légumes, herbes aromatiques et médicinales, fruits et fleurs

Gertrud Franck

Éditions Imagine un colibri – 2013.
23 €

Librairie permaculturelle Amazon FNAC Unithèque Decitre

Manuel pratique de la culture Maraîchère de Paris

Manuel pratique de la culture Maraîchère de Paris

J. G. Moreau et J. J. Daverne

Éditions CreateSpace Independent Publishing Platform – 2020.
26 €

Librairie permaculturelle Amazon FNAC Unithèque Decitre

Pour ceux qui lisent l’anglais :

How to grow more vegetables

How to grow more vegetables

(and Fruits, Nuts, Berries, Grains, and Other Crops) Than You Ever Thought Possible on Less Land with Less Water Than You Can Imagine

John Jeavons

Éditions Teen Speed Press – 2017.
22 €

Amazon FNAC

The New Organic Grower

The New Organic Grower

A Master’s Manual of Tools and Techniques for the Home and Market Gardener

Eliot Coleman

Éditions Chelsea Green Publishing Co – 1995.
18.2 €

Amazon FNAC

Mots clés

légume, association, potager, jardin, fruits, fleurs, biodiversité, cultures associées, culture, plantes, jardinage, production, nourriture, autonomie alimentaire, support, butte, maraîcher, maraîchage, formation, permaculture, design, permacultureDesign

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Permaculture Design

Cet article a été rédigé par l’équipe de notre Bureau d’étude Permaculture Design.

26 Commentaires

  1. Luc

    Bonjour,
    J’habite en Belgique. Pour la seconde année, j’ai repiqué mes choux à proximité d’une ligne de valérianes. Les papillons, dont la piéride du choux ont massivement été attiré par cette plante. Résultat: aucune chenille sur les choux. Inconvénient: la valériane se ressème abondamment.
    Merci encore pour tous vos conseils.

    Répondre
  2. Anonyme

    Voilà plusieurs années que je pratique tant bien que mal les associations (potager en carrés surélevés où tout finit très mélangé, donc c’est toujours assez aléatoire, les voisinages). J’ai tendance à remettre ensemble des légumes qui m’ont donné deux bonnes récoltes mais je ne peux pas dire que j’ai souvent constaté une différence flagrante entre telle ou telle association. Le climat et les ravageurs me semblent souvent une bien meilleure explication à ce qui va bien ou mal.
    Alors, je suis contente de l’association tomates et persil, surtout pour le persil qui n’est jamais aussi beau que sous les tomates, et semblent curieusement moins attaqué par les limaces. A l’inverse, l’association avec les asperges était catastrophiques. Bettes et navets/rutabagas sur une planche sauvageonne où atterrissent les surplus de poireaux, scaroles, céleris… Donnent des récoltes hivernales bienvenues, plus abondantes qu’ailleurs dans mon potager. Haricots grimpants « orteil de prêcheur » aux coins des planches de tomates (j’installe des rames pour les haricots et attachent les tuteurs des tomates à la branche de soutien des rames). Je ne sais pas s’ils s’aident mais comme ils partagent des besoins similaires, c’est une bonne optimisation de l’espace. Classique aussi, les pois mange-tout contreplantés en mai avec les cornichons ou les concombres. La récolte des pois s’achèvent pendant que les cornichons se développent et ils partagent le même grillage pour grimper… et j’espère que les cornichons profitent ensuite de l’azote des racines des pois mais je ne peux pas le prouver, bien sûr.
    Pour moi, la rhubarbe et les framboisiers ne s’entendent pas. J’ai des amis qui m’affirment que chez eux, l’entente est bonne mais je possède quatre exemples personnels de disparition de l’un ou de l’autre quand on essaye de les mettre ensemble.
    Sinon, la protection la plus efficace contre la piéride du chou reste l’alternance chou et cosmos. C’est une barrière purement mécanique mais plutôt efficace. le feuillage léger du cosmos surplombe les choux sans leur faire véritablement d’ombre et les piérides se posent sur les cosmos, sont déçues et s’envolent plus loin (sur les capucines qui entourent le potager). En plus, cela donne de jolis bouquets. Pour avoir eu des années où les cosmos n’étaient pas présents (ou pas assez grands), je peux garantir que les choux étaient infestés sans leur filet naturel.

    Répondre
  3. Stop Amazon

    Bonjour, Amazon est-il compatible avec la permaculture ? C’est une question rhétorique … J’ai l’impression que c’est plutôt exactement l’inverse. Et pourtant, cet article est truffé de liens pour acheter des livres sur cette plateforme qui détruit des emplois, défigure la nature, exploite des femmes et des hommes, pollue la planète, spécule, etc. Un peu de logique sur votre site serait bienvenue 😉

    Répondre
    • PermacultureDesign

      Comme déjà expliqué sous d’autres articles où ce même reproche nous était fait. Les liens sur les sites marchands que nous donnons n’ont pas pour but que vous y fassiez vos achats, mais de fournir les références complètes (dont l’éditeur ou le n° ISBN pour les livres pour pouvoir le commander partout ou donner les caractéristiques complètes pour un produit), les descriptions de chaque livre ou de chaque produit et surtout les avis d’autres lecteurs ou utilisateurs diversifiés pour vous faire une idée précise et objective du contenu du livre ou des éléments du produit. Ce sont uniquement des indications pour permettre d’avoir une bonne vision afin de vérifier si le contenu du livre ou le produit vous convient totalement avant achat. 
      Après libre à vous de l’acheter en « conscience » où bon vous semble… 😉 libraire du coin, chez l’éditeur, dans un magasin en local, chez celui qui vous livre au fin fond de la pampa…

      Répondre
  4. Christine

    Bonjour,
    Je vous remercie pour votre article très intéressant.
    Pouvez-vous me dire quelle est la variété de courgette qui est en photo ? Les miennes se couchent sur le sol, même si au départ c’est une variété non coureuse, et les fleurs sont moins visibles par les abeilles ou autres pollinisateur.

    Répondre
  5. marthe cameron

    je plante beaucoup de myosotis dans tous le potager que se sois fraise bleuet framboise gadelle groseille et tous les légumes (bonne pollination)

    Répondre
  6. Julien

    Bonjour,

    Merci pour cet article très intéressant.

    Je trouve l’association Fraisier/Asperge très intéressante. En effet jusqu’ici j’ai renoncé à la plantation d’asperges car cela prend de la place (et en potager urbain elle est limitée) et ce pour une durée de 10 à 15ans… Par contre j’ai qq rangs de fraisiers qui pourraient bien les accueillir…

    Je m’interrogeais néanmoins sur le timing de mise en place… Avez-vous installé en même temps les asperges et les fraisiers sur la butte ? Ou bien avez-vous attendu que les asperges soient bien implantées ?

    En été il est recommandé de laisser pousser certains turions pour la bonne santé du plant, ceux-ci peuvent parfois se développer fortement… Comment les maitrisez-vous pour que ca n’handicape pas trop la production des fraisiers (surtout les remontants qui donnent jusque tard dans la saison) ?

    Merci bcp.
    Bien à vous.

    Répondre
    • Magalie Toulzac

      Bonjour Julien, Quand on a installé les fraisiers, les asperges étaient déjà bien en place depuis plus de 5 ans (car elles avaient été installées par le précédent propriétaire.) Quant aux feuillages des asperges développés, c’est vrai qu’on les laisse en place jusqu’à ce qu’ils sèchent, du coup, ça fait effectivement de l’ombre à certains fraisiers mais chez nous, ce ne sont pas des remontants donc l’ombrage du feuillage d’asperge à partir de juillet n’est pas gênant sur les fraisiers qui ont déjà fournis leurs récoltes et servent alors de couvre-sol…

      Répondre
  7. Maret charles

    Bonjour j’ai une ferme avec 16 hectáreas de terre je cherche une asociación ou prive qui serai interrese ,tout a discuter

    Répondre
  8. Jacques Vandenhende

    Cela existe depuis de dénies voir les jardins des grandes demeures. On nomme également cela de la phytosociologie au jardin.
    La permaculture, il n’y a que l’appellation qui a changé. Avant, on citait la culture dérobée, associative et en rotation

    Répondre
  9. ORIANE

    Merci pour les idées,
    Tomates et choux de Bruxelles au centre, pour protéger les choux de la piéride, ça a bien marché.

    Répondre
  10. Guillem victor

    Dans l’idée d’occuper le plus possible le terrain disponible j’ai expérimenté une association.
    Elle à été inspirée par notre gout pour les pommes de terre nouvelles et de la mâche !
    L’idée : Des pdt sous serre pour récolter dès mai/juin de bonne pomme de terre nouvelle tout en optimisant la surface sous serre.
    On plante nos pommes de terre, une fois sortie on butte puis on sème la mâche en inter-rang.
    Le tout se développe et la marche fini par être bien ombragée et pousse facilement.
    Résultat : Presque 3 mois de récolte de mâche qui s’achève au moment ou celle des pdt commences.
    Plutôt content. Pas d’effet négatifs visibles à ce jour.

    Tenté sur une butte pdt / radis, pas convaincu, p-e trop d’ombre, des radis plus petit qu’ailleurs.

    En extérieur actuellement pdt/petit pois ( pois repiqué une fois pdt sortie. Pas encore de conclusion, mais visuellement j’aime les fleur de pois au milieu de pdt ^^. A voir si la récolte pourra être « simultané ».

    Fraisier / ail semble donner de bon résultat ( l’ail a grossi plus vite et les fraises semble moins touché par les fourmis) mais la différence d’emplacement ne permet pas de comparaison honnête.

    J’ai toujours des salades au pieds des artichauts avec de bons résultats. J’ai l’impression qu’elle protègent les pieds d’artichauts de la noyade et des limaces ( je suis en Normandie ).

    Pour ce qui est testé cette saison nous avons semé du haricot a rame au pieds des topinambours et repiqué basilic et basilic pourpre sous les tomates pour tenté de mesurer leur action contre maladie. ( Plants témoin issu de même lot de graine et placé dans des conditions similaire )

    Lorsque l’on parle associations on oublie souvent les fleurs, j’ai souvent remarqué des légumes en meilleurs santé a proximité de mes capucines sans jamais comprendre pourquoi, mais depuis je met souvent des capucines le long des culture. En plus c’est beau, et sa se mange !

    Pareil pour les arbres, n’hésitez pas à mettre des salade ou autre légumes feuilles sous les fruitier. Le feuillage permet de les protéger une fois les mois chaud arrivés.

    Répondre
  11. Anonyme

    impossible de avoir vos livres pas de distributeurs dans ma région mont laurier

    Répondre
    • Pauline

      Bonjour, je suis maraichère, je valide le basilic au pied des tomates, les pieds sont plus petits que s’ils étaient plante en ligne seul donc cela depend de vos besoins de récolte. J’ai testé les trois soeurs en semant en poquet 3 graines de maïs entre les courges puis le haricot grimpant en poquet au pied du maïs avec une semaine de décalage. Ce que j’ai observé: le haricot poussé plus vite que le maïs et manquait de tuteurs. Bien décaler de deux a trois semaines le semis de haricot par rapport au maïs. Autre point j’avais mis une ligne de goutte a gouttes ce qui n’a pas été suffisant car les haricots ont mal poussé. La prochaine fois je mettrais deux lignes de gouttes a gouttes de chaque côté des plants. Le gros avantage a été l’ombrage du maïs sur les courges en pleine période de canicule ( sud ouest). Par contre pour le nettoyage des planches à l’automne on se retrouve avec des cannes de maïs qui sont difficiles à détruire si l’on a pas de broyeurs. N’hésitez pas à faire partager vos expériences sur les trois soeur.

      Répondre
      • sylvie

        Bonjour tout le monde,
        A propos de la milpa, je suis d’accord suis le décalage de croissance et du coup la non-synchronisation générale 🙂
        Du coup l’an dernier j’ai semé les mais en pots (ce qui évite aussi de se les faire manger par les limaces quand ils germent) et je les mis en place avant le moment des semis de haricots et de la mise en place des courges. Comme ils (les maïs) étaient en avance, ça s’est bien passé pour que les haricots grimpent dessus.
        Pour le reste, je mets de tout avec de tout et j’ai quasi laissé tomber les rotations car il me faudrait un logiciel pour refaire le plan de jardin, j’évite juste les suites de mêmes légumes (enfin j’essaie).
        Je pense que ça dépend des années, s’il pleut où pas … étant aussi dans le sud-ouest, ça n’a pas l’air partir pour une année humide… hélas!
        Bon courage à tous

        Répondre
        • Christine

          J’ai aussi tester la milpa cette année mais mes haricots ont mal poussé. Ceux qui ont poussé dépassent maintenant la hauteur du mais qui vient d’être récolté;

          Répondre
  12. Anonyme

    Bonjour , j’ai fait des jolies buttes dans mon jardin bien paillées mais je galère avec les limaces bien trop gourmandes ….quelqu’un a des conseils sur ce point??

    Répondre
    • jblynx

      Les limaces préfèrent manger ce qui est fragilisé donc les résidus de la cuisine a mettre à coté des plantes les plus envahis ça apportera de l’azote et régalera les limaces qui ignorerons le reste (à tester)

      Répondre
    • Anonyme

      Limaces ont besoin d’eau pour produire leur mucus et craignent la chaleur. Donc, n’arrosez pas le soir ! !
      Elles préfèrent les crucifères. Donnez leur à manger de la moutarde ou des choux Daubenton . Vous diminuerez bcp leurs attaques. Plantez des plants déjà vigoureux. Elles préfèrent les feuilles tendres car langue râpeuse uniquement et pas de dents.

      Répondre
    • Anonyme

      boques de chataignes ou marron, epine de pin ou sapin

      Répondre
  13. Sage Roland

    Je pratique la Milpa depuis au moins 5 ans. Trouver la bonne proportion de chaque plante est difficile.
    Ça va plutôt bien pour le maïs et les courges, mais j’ai peu de haricots. Cette année, je teste une disposition nouvelle :
    Des lignes de maïs espacées de 1,5m un maïs tous les 20 cm avec une courge tous les 1,5 m sur la même ligne
    et deux ou trois lignes de haricots nains entre les lignes de maïs + courge.
    Ce grand espacement du maïs se pratique dans la production du haricot tarbais et permet une plus faible
    concurrence vis à vis de la lumière.
    A suivre.

    Répondre
    • jblynx

      Je ne connais pas vos semences mais ils faut des Semences anciennes pas des hybrides ou autre truc (sans aucun nutriments) sortie de laboratoire.

      Répondre
    • Alain

      Je croyais que la milpa c’était avec des haricots grimpants ? mince alors

      Répondre
      • Jérôme Boisneau

        Oui, normalement la Milpa c’est avec des haricots qui grimpent le long du maïs. Mais on peut toujours « adapter » à sa façon 😉
        Jérôme BOISNEAU / Permaraicher

        Répondre
  14. Colette

    Merci pour votre travail pour nous aider à jardiner responsable

    Répondre
  15. SEB

    Salut Jérôme,
    Jolies photos! J’en suis venu aux mêmes conclusions que toi, faire simple et pratique. Je fais quand même des rotations à cause des maladies et ravageurs qui pourraient s’installer.

    Répondre

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